Chorégraphe, coach, fondatrice de Form’aka, Jenny Paulin a animé ses premières masterclass, du 19 mai au 4 juin, au Sénégal et au Congo. Un échange particulièrement « enrichissant » pour la Guadeloupéenne qui a déjà programmé d’y retourner dans un proche avenir.
Cette tournée africaine est un projet que Jenny Paulin, passionnée par la danse, tenait à concrétiser. Pour confronter ses techniques de danse à celles d’autres contrées. Mais aussi, pour un retour aux sources, pour se rendre compte, par elle-même, des réalités de l’Afrique. Et, elle n’a pas été déçue du voyage.
« Je suis à un moment de ma carrière où, en tant qu’artiste, on a besoin de revenir à l’essentiel, de se perfectionner, d’aller plus loin, explique Jenny Paulin. Et, pour cela, il fallait que je retourne en Afrique. On est si proches et pourtant, si loin ! »
Une source d’inspiration
En immersion totale, la danseuse a pu noter les nombreuses similitudes entre ici et là-bas. « Nous avons des traditions culturelles très proches : nous avons beaucoup à faire ensemble ! »
Ce retour à l’essentiel a clairement été une source d’inspiration pour Jenny Paulin qui avoue avoir eu la chance d’évoluer, lors de ses masterclass, avec des danseurs confirmés, voire professionnels, pour certains. Des échanges « intéressants » qui ont favorisé l’émergence de projets.
Vacances toniques en vue
Surtout, Jenny Paulin a pu constater le dynamisme des pays où elle a séjourné.
« Loin de l’image de pauvreté, d’insécurité qu’on a généralement de l’Afrique…, j’ai vu des pays actifs, qui se développent, avec un travail abouti. L’Afrique est dans l’excellence. Notamment dans le domaine de l’art, c’est un peuple qui domine. »
De retour en Guadeloupe, Jenny Paulin, revigorée par son séjour en Afrique, promet des vacances toniques. Les cours en ligne et en présentiel en Guadeloupe ont d’ores et déjà repris. Dans les prochaines semaines, des sessions seront particulièrement programmées en Martinique et en Guadeloupe.
Cécilia Larney