Jean-Max Mirval en duo avec Keyssy Rowland pour «Sonjé»

Face aux divisions qui agitent la Guadeloupe, le pianiste Jean-Max Mirval et la chanteuse Keyssy Rowland ont collaboré le temps d’un titre, Sonjé. Une biguine piano/voix.

Privés de leurs formats habituels d’échanges avec le public, les artistes n’en restent pas moins très attentifs à la vie du « pays ». Comme un effet miroir, le titre Sonjé du pianiste Jean-Max Mirval et de la chanteuse Keyssy Rowland prône l’unité et l’espoir pour demain.

Deux générations d’artistes réunis pour une biguine piano/voix, disponible sur les réseaux sociaux. Une initiative de Keyssy Rowland à laquelle Jean-Max Mirval a volontiers adhéré.

« Un regard attentif sur la situation de la Guadeloupe. »

Connus pour la sincérité de leur démarche, Jean-Max Mirval et Keyssy Rowland ne s’improvisent pas donneurs de leçons. Bien au contraire. Avec Sonjé, ils invitent à l’apaisement et à l’unité.

« Le sujet est délicat, mais c’était l’occasion de montrer qu’en tant qu’artistes, nous portons un regard attentif à ce qui se passe en ce moment en Guadeloupe, d’apporter porter un message d’espoir et d’encouragement, indique Jean-Max Mirval. En plus, Keyssy Rowland voulait une biguine en piano/voix, ce qui est très rare ! »

Des raisons suffisantes pour le pianiste Jean-Max Mirval qui ne fait pas un mystère de son engagement. Conscient des richesses de la Guadeloupe, ses compositions, régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux, indiquent combien il est à l’écoute du pays.

Le pianiste a trouvé l’occasion de partager sa vision avec Keyssy Rowland, dont « le talent est indéniable », précise-t-il.

Cécilia Larney

« Notre passé est l’essence de notre présent »

Keyssy Rowland.

Le choix du pianiste Jean-Max Mirval pour la chanteuse était une évidence pour Keyssy Rowland. Lauréate du concours de la biguine en 2005, puis du Défi lycéens, Jessica Baden, devenue Keyssy Rowland pour la scène, a collaboré avec Jean-Max Mirval, notamment pour son concept L’Instant biguine.

« Pour son talent, sa force de transmission, la façon dont il vit sa musique, et qui me ressemble, je ne pouvais écrire ce texte avec quelqu’un d’autre que Jean-Max Mirval, indique Keyssy Rowland. Mon âme d’artiste m’a poussée à réagir face à la situation de la Guadeloupe. Il ne s’agit pas de prendre position, ni de dire ce qu’il faut faire, mais de rappeler que la Guadeloupe a déjà traversé de nombreuses épreuves auxquelles nous avons fait face en étant unis. Notre Guadeloupe doit être un peuple solidaire avec des valeurs. Notre passé est l’essence de notre présent. Nous devons être fiers et conscients de nos richesses et de la valeur de notre peuple. »

Pour tout cela, une biguine et un texte en langue créole s’imposaient pour l’un comme pour l’autre.

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