Le Plan Jarry 2030 a été à l’ordre du jour de la dernière réunion de Cap Excellence, pour revoir les stratégies. Rencontre avec Lyliane Piquion, conseiller communautaire de Cap Excellence, en charge de l’économie.
Le Plan Jarry 2030 a pour but de policer la zone industriel-commerciale de Guadeloupe, 300 hectares de bâtiments et de routes, trois entrées embouteillées la plupart du temps, des extensions qui se font soit sur la mangrove soit sur des terres agricoles en culture… Et une extension limitée, en dehors de la mangrove ou des terres cultivées, par la rocade et la mer.
Cap Excellence, avec la Région Guadeloupe, la Ville de Baie-Mahault, la CCIG, les associations de commerçants, se sont penchés sur les perspectives d’avenir pour cette zone, un temps la première de France, aujourd’hui classée en seconde ou troisième position.
Tout d’abord, il faut revoir le centre de Jarry, le boulevard de Houelbourg. Ça a été le gros dossier d’Ary Chalus, maire de Baie-Mahault, c’est le gros dossier d’Ary Chalus président de Région. Il a fait avancer ce dossier tant et si bien que les travaux sont en voie d’achèvement.
Route élargie, trottoirs, tout-à-l’égout, fleurissement. Du beau travail. Durant les travaux, ceux qui se plaignaient le plus sont aujourd’hui ravis.
Fluidifier la circulation
Les entrées de Jarry. Moudong, bien. Voie Verte à améliorer, avec deux foies deux-voies, entrée de Jarry côté Gabarre, tout est à revoir à partir du pont qui domine la rocade.
En dehors de ces grands axes routiers, il faudra en créer d’autres pour fluidifier encore la circulation : une liaison entre Moudong Nord et le Morne Bernard (prévue pour 2021), un remodelage du carrefour entre la RN1 et le Morne Bernard, une nouvelle liaison routière sera créée entre le pont de la Gabarre et Fond Sarail.
Prendre le virage du numérique
« Jarry entend prendre le virage numérique et le fait savoir en lançant, d’ici 2030, le projet du technopôle au Morne Bernard. Il est maintenant à l’ordre du jour, même si la date de lancement des travaux n’a toujours pas été fixée. On a fait appel à l’urbaniste Marc Jalet pour développer ce projet de grande envergure, aux côtés de la SEMAG (Société d’Économie Mixte et d’Aménagement de la Guadeloupe). » C’est ce que dit le Plan.
Sauvegarder la mangrove
Les Guadeloupéens associent Jarry à l’industrie, au commerce et aux activités portuaires, qui ne sont pas des activités sans créer des déchets, des nuisances à l’environnement, malgré de gros efforts faits ces dernières années. Mais les Guadeloupéens ont tendance à oublier que le poumon économique de l’archipel est recouvert de mangrove sur 125 hectares.
Selon le président de la communauté d’agglomération Cap Excellence et maire de la commune des Abymes, Eric Jalton, il faut « tout faire pour intégrer Jarry dans le grand enjeu du développement durable ».
André-Jean VIDAL
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