La Jamaica Urban Transit Company (JUTC) qui s’occupe des transports en commun de la Jamaïque est touchée par une affaire de harcèlement sexuel qui concerne un de ses superviseurs.
Mardi 5 avril 2022, l’affaire concernant le superviseur de la JUTC a été rejetée par le tribunal en raison d’une « erreur de procédure ». Ce dénouement n’a pas plu aux prétendues victimes du « harceleur en série », qui comptent porter de nouvelles plaintes contre la JUTC directement.
Jeudi 7 avril, une des victimes présumées s’est exprimée dans les médias locaux en affirmant que les plaignantes n’ont pas été informées du résultat de l’audience, avant d’ajouter : « L’entreprise va faire face à des poursuites, c’est ce que je peux vous dire. »
Dans le cadre de cette audience, les victimes présumées ont estimé qu’elles n’ont pas été traitées justement, ce qui a entraîné une mauvaise gestion de l’affaire.
L’affaire a été rejetée, car le règlement des employés de la JUTC précise qu’en cas d’accusation d’harcèlement sexuel, une affaire doit être portée devant un tribunal en 21 jours.
Cette audience a eu lieu plus de 21 jours après la première accusation, elle a donc été rejetée.
« Les enquêteurs avaient demandé une prolongation le 6 octobre 2021, en raison du nombre de femmes qu’ils devaient interroger… », a poursuivi l’une des victimes présumées.
Source : Jamaica Observer