Les différentes parties prenantes du domaine de la criminalité de la Jamaïque se sont concertés pour atteindre un consensus national en matière de gestion de la criminalité, qui sera proposé à la classe politique dans quelques jours.
Ces différentes mesures devront être approuvées par la classe politique afin de mener une politique unie en matière de réponse à la montée de la criminalité à la Jamaïque. Le comité de surveillance et du consensus sur la criminalité s’est plaint de l’absence du gouvernement dans l’élaboration du consensus.
Pour le comité de surveillance, le gouvernement et son opposition auraient du participer à l’élaboration du consensus, afin qu’il soit représentatif de la volonté de tous les acteurs jamaïcains.
Carol Narcisse, chercheuse en politique sociale et représentante des droits des citoyens à la ville, a même demandé au secteur privé de ne pas financer les principaux parti politiques jusqu’à ce qu’ils s’impliquent dans l’élaboration du consensus et qu’ils se mettent d’accord sur une politique à mener.
Selon elle, le contexte politique (à un an des élections) est propice pour forcer les différents partis à se rejoindre autour d’une idée commune. Carol Narcisse estime qu’une telle action serait un message fort à envoyer à la société qui souffre d’une augmentation de la criminalité dans de nombreuses communautés.
Le consensus des parties prenantes comprend un ensemble d’actions qui auront de l’impact à court terme car la situation est considérée comme urgente.
Source : Jamaica Observer
Lien : https://www.jamaicaobserver.com/2024/06/04/crime-consensus-concern/