Le gouvernement ne peut plus envoyer la balle en touche sur ces questions.
D’autant que la Jamaïque a officiellement signé l’accord Afrique-Caraïbes-Pacifique-Union Européenne en intégrant les Accords de Samoa. Ces accords stipulent que ses partisans se prononcent sur les questions de l’avortement et de l’éducation sexuelle des jeunes. La position du gouvernement sur ces questions est désormais attendue sur le plan local et internationale.
Pour la ministre des affaires étrangères de la Jamaïque Kamina Johnson Smith, la Jamaïque ne pourra jamais accepter une loi internationale sur ces questions ou d’autres questions, car la Jamaïque est « un état dualiste où il n’existe aucun accord international qui puisse être respecté ou remplacer la constitution jamaïcaine ».
Ainsi la Jamaïque a organisé un certain nombre de rencontres pour garantir que sa constitution n’entre pas en contradiction avec les lois internationales qui peuvent découler de son enrôlement dans cet accord.
L’accord qui a été signé par plus de 78 pays encadrera les relations entre les pays des différentes régions durant les 20 prochaines années. Il entrera officiellement en vigueur le 1er janvier 2024, date a partir de laquelle il remplacera l’accord de Cotonou qui était en vigueur depuis l’année 2000.
Ces accords devraient conforter l’Union Européenne dans sa position de premier donateur de subventions à la Jamaïque. L’accord devrait par ailleurs introduire l’éducation sexuelle complète dans les écoles, ce qui avait été fortement critiqué l’année dernière lors de l’annonce du programme.
Source : Jamaica Observer