Jamaïque. Le conseil indépendant jamaïcain des droits de l’homme s’exprime sur la criminalité  

Pour le conseil indépendant jamaïcain des droits de l’homme, il est important que le gouvernement lance un « processus global » pour traiter les facteurs qui sont à l’origine de la criminalité dans le pays.

Cette déclaration de ce jeudi 24 octobre 2024, fait suite au « massacre de Pleasant Heights » ce lundi, événement de football au cours duquel 5 personnes ont été tuées lors d’une fusillade. La fusillade a par ailleurs, fait de nombreux blessés et entrainer un couvre-feu de 48 heures dans l’est de la ville de Kingston. 

La police a annoncé quelques heures après la fusillade que l’un des meurtriers présumés avait été abattu par les forces de l’ordre lors d’une opération. L’homme suspecté d’avoir participé à cette fusillade avait une arme en sa possession selon le rapport policier.

Pour le conseil indépendant jamaïcain des droits de l’homme, il est important d’organiser une prévention et une répression du crime sur le plan étatique à la Jamaïque. Le gouvernement avait annoncé l’organisation d’une concertation en ce sens le mois dernier. 

Le conseil indépendant a noté qu’en 1962 date de l’indépendance de la Jamaïque, 62 personnes avaient été tuées. En 2020 la Jamaïque enregistrait 1 498 meurtres, soit un taux de 53 meurtres pour 100 000 personnes.

A cause du climat de violence, les droits de l’homme, notamment les droits à la vie, à la sécurité de la personne, à la liberté de mouvement et au caractère sacré du domicile sont « constamment érodés », affirme le conseil indépendant. 

Source : Jamaica Observer 

Lien : https://www.jamaicaobserver.com/2024/10/24/ijchr-renews-call-national-crime-prevention-suppression-plan/

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