Jamaïque. « Goldeneye » : le refuge secret de 007

Goldeneye : c’est ainsi que Ian Fleming baptise en 1946 son paradis caribéen. Bond, James Bond, le plus célèbre agent secret, y est né !

La maison est trouée de larges baies sans vitre, dont les persiennes s’ouvrent sur les eaux turquoise de la baie d’Orcacabessa. Un étroit escalier descend vers sa plage privée, protégée des regards par la végétation.

Goldeneye : c’est ainsi que Ian Fleming baptise en 1946 son paradis caribéen, sa retraite d’écriture perdue sur la côte nord de l’île de la Jamaïque. Le journaliste britannique, engagé par les services de renseignements pendant la Seconde Guerre mondiale, y donnera naissance au plus célèbre des agents secrets : James Bond.

Villas de luxe et cottages

Sa machine à écrire a disparu, mais le petit bureau d’angle sur lequel Ian Fleming a écrit tous ses best-sellers n’a pas bougé. Le gardien de cette mémoire n’est autre que Chris Blackwell, le producteur de musique qui fit connaître Bob Marley dans le monde entier.

En 1976, il rachète la propriété surplombant le rivage dont sa mère, maîtresse de Ian Fleming, connaissait chaque récif. Autour de la maison de l’écrivain, il imagine un vaste domaine où villas luxueuses et cottages s’égayent entre lagons, plages et forêt.

À 87 ans, Chris Blackwell ouvre les portes de ce lieu légendaire, si privé et romanesque. Il se retourne sur son incroyable parcours pour conter sa passion pour la Jamaïque : celle dont tomba amoureux Ian Fleming et qui offrit au monde la plus grande saga d’espionnage, accueillant encore le dernier tournage de 007, mais aussi celle des « sound system », du reggae et des rastas qui ont façonné sa vie.

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