PAR ANDRE-JEAN VIDAL
Victorin
Victorin Lurel, sénateur de la Guadeloupe, est aussi ancien député, ancien président du conseil régional, ancien ministre de la République. Il a de l’expérience et l’on se plait à dire qu’il lit un dossier une seule fois, il le connait parfaitement. C’est sa culture classique, de même que sa propension à faire des citations latines. Ne voulait-il pas, enfant, être un jour… Pape ! Aujourd’hui, M. Lurel se contente de tirer les ficelles dans le landernau politique guadeloupéen. Il est redoutable !
Josette
Bon, on a tout dit, ces temps-ci sur la charmante Josette Borel-Lincertin, présidente du conseil départemental et candidate à la fois à la tête de la Région et à un canton des Abymes. Elle est trop âgée. Elle devrait aller se reposer. Elle a fait son temps, tout vu, tout connu. On n’ajoute pas qu’elle a bien profité… mais les mauvaise langues se retiennent tout juste de le dire. Et si elle avait encore envie de donner de sa personne ? Peut-on le lui reprocher quand certains, plutôt que de faire 18 à 20 heures de travail par jour à 80 ans regardent leur montre et une fois leurs sept heures accomplies rentrent chez eux ? Et ils n’ont pas quarante ans !
Ary
Ary Chalus, qui aime se montrer sur les réseaux sociaux, ceci n’est pas un défaut quand on est, comme lui, un homme public, est devenu prudent. En dehors des flyers de sa liste aux régionales, d’une ou deux vidéos où il apparait bien entouré, il préfère mettre la pédale douce sur ses actions politiques. C’est qu’il sait bien qu’on le surveille de près et que ses adversaires n’attendent que le faux pas pour l’épingler. Le papillon est trop beau !
Antoine
Connaissez-vous Antoine Chérubin. Ancien DTN d’athlétisme, après avoir été un ancien grand champion, il a dirigé le CREPS. Retraité actif, il adore les jeux de mots. Il est 43e et dernier sur la liste Continuons d’avancer d’Ary Chalus et du GUSR. D’Antoine Chérubin on retiendra cette phrase : « « Avec Chalus il n’y a pas de malus, rien que du bonus et la classe en plus. »
André
Certains observateurs — souvent des mauvaises langues — se demandent pourquoi André Atallah n’est pas sur la liste de Josette Borel-Lincertin avec les autres socialistes fidèles. Maire de Basse-Terre, il a choisi, il y a trois semaines, L’Hebdo Antilles-Guyane pour dire nettement qu’il ne serait pas sur cette liste puisqu’il voulait se consacrer à sa commune qui a bien besoin d’être choyée vu l’état dans lequel il l’a trouvée à sa prise de fonction.
Marie-Luce
D’André Atallah, passons à Marie-Luce Penchard, ancienne maire de Basse-Terre, vice-présidente de la Région, qui va rempiler pour six ans si la liste d’Ary Chalus termine à la première place de ces régionales. Mais, qu’a donc fait Marie-Luce Penchard pour mériter cette seconde place sur cette liste ? Son travail d’élue, sans doute ! On ne lui demande pas plus.
Olivia
Olivia Ramoutar est maire adjoint de Christian Baptiste à la mairie de Sainte-Anne. Elle est aussi bien placée sur la liste de Josette Borel-Lincertin. Cette jolie petite femme est un entrepreneur né. Elle gère des gites dans les hauteurs de Sainte-Anne, appartient au conseil d’administration du Comité du Tourisme des îles de Guadeloupe, est secrétaire générale de la Fédération des gîtes. Et maire adjoint. Et si Josette Borel-Lincertin prend la région, elle sera sûrement présidente du CTIG ! Et si JBL échoue dans sa tentative, Mme Ramoutar sera une bonne élue, sûrement consensuelle sur les dossiers difficile.
Max
On ne parle plus beaucoup de Max Mathiasin depuis que certains de ses amis ont pris la poudre d’escampette après la constitution de sa liste aux régionales. Il ne nous avait pas caché, discussion qu’il n’est pas question de ressortir ici, que ce n’était pas simple de faire une liste et qu’il en ressortirait sûrement beaucoup d’amertume, de toutes parts. Ses « amis » y compris son député suppléant, ne se sont pas gênés pour essayer de le flinguer et de casser sa campagne. Depuis, Max Mathiasin se refait, peaufine sa campagne, diffuse des spots (très bien faits, d’ailleurs) et laisse parler.
Eric
Eric Coriolan conduit une liste aux régionales. La liste Sentinelles Guadeloupe mène un combat pour tout changer, notamment les mœurs politiques. Vu de l’extérieur, c’est très louable et semble facile : il suffira d’être vertueux. Mais, de l’intérieur, c’est toujours plus difficile, même si la volonté est là. Il y a la volonté d’un homme… et les entourages. Et les entourages, parfois, vous flinguent une réputation.
Marcelle
Marcelle Pierrot, ancien préfète, notamment de la Guadeloupe, est troisième sur la liste Lu… pardon, Josette Borel-Lincertin. Belle prise ! Mme Pierrot est une femme sympathique, volontaire, qui a fait ses preuves, ici, puis ailleurs, et de nouveau ici. Tout le monde se souvient de ses qualités quand elle était jeune attachée à la préfecture, puis quand elle a fait la fierté de ceux qui l’apprécient quand elle a gravi les échelon de la fonction publique puis de la haute fonction publique, avant de revenir au pays. Oui, une belle prise !
