« Avec le décès d’André Périanayagom, une part de la culture indo-guadeloupéenne s’en est allée. »
Avec une grande émotion le président du Conseil départemental, Guy Losbar, a appris ce lundi 18 juillet le décès d’André Périnayagom, Grand Pousari de notre territoire.
« Fervent défenseur et passionné de la culture indo-guadeloupéenne, des rituels à l’ensemble des
chants, en passant par la confection des costumes traditionnels, il n’a eu de cesse de faire vivre
et de s’assurer de la transmission de son savoir.
Je tiens à saluer sa mémoire et son engagement au service de ce pan incontournable de la culture guadeloupéenne et j’adresse mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. »
En savoir plus :
« André Perianayagom, source intarissable, n’a qu’une seule envie, c’est de faire retentir tout ce qui pourrait toucher de près ou de loin à la vie des Indo-guadeloupéens. Il nous laisse comprendre que sa vie est réglée autour de trois passions : s’occuper de toutes les divinités tamoules- hindoues, conduire les nadroms et réciter les belles chansons tamoules. Une vie pleine d’expérience de plus de trois quarts de siècle. »
Source HAL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01429443
A lire, l’histoire d’une vie :
« André Perianaygom est né le 24 septembre 1931 dans une famille de cultivateurs à l’habitation Montagne. A l’âge de seize ans, il perd sa mère et son père se remarie. Il a eu trois frères et quatre sœurs. Il lui reste un frère qui habite à Port-Louis, avec qui il est toujours en contact. D’autre part il a trois demi-sœurs vivantes, du côté paternel, avec lesquelles il garde également contact. »
Source Researchgate : https://www.researchgate.net/publication/322797533_Andre_Perianayagom_Une_encyclopedie_ambulante_du_patrimoine_indo-guadeloupeen