Les gendarmes sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche 9 mai pour empêcher la tenue d’une beach party à l’Anse Colas, à Anse Bertrand.
Les gendarmes, sans doute prévenus, ont bloqué l’accès à la plage et verbalisé, l’un après l’autre, les conducteurs et passagers des véhicules qui se rendaient à cette beach party qui, comme toutes les manifestations rassemblant du monde, de plus en période de couvre-feu, etait strictement interdite, confinement oblige, pendant la crise sanitaire.
Pas moins de 35 personnes ont été verbalisées avec une amende de 135 euros.
Les personnes attrapées ont eu le temps d’en prévenir d’autres qui ont préféré changer d’itinéraire. Comme quoi, le retard aux rendez-vous dont on nous crédite souvent peut être une bonne chose…
Il semblerait que l’une des personnes verbalisées se trouvait en état de récidive légale puisqu’elle avait été impliquée dans la fameuse fête clandestine qui s’était tenue dans une maison du Gosier, en mars, rassemblant 300 fêtards.
Ne pas comprendre et se mettre en état de récidive peut coûter jusqu’à 1 500 euros d’amende.
Les contrôles se poursuivront jusqu’à la fin du confinement décidé par le préfet et les élus du territoire.