Hommage. La Guadeloupe pleure Jacob Desvarieux

Le RP Silène a officié dans La Chapelle des pompes funèbres Dorocant, à Chauvel/Les Abymes.

Décédé au CHU de Guadeloupe, le 30 juillet, Jacob Desvarieux a été honoré en milieu de journée, jeudi 5 août. Une cérémonie avec la famille, quelques proches. Pas plus, pour une messe célébrée par le vicaire général, le RP Silène dans une des chapelles des pompes funèbres Dorocant, à Chauvel/Les Abymes, en Guadeloupe.

Cercueil fermé, car Jacob Desvarieux est décédé de la Covid-19.

Une grand simplicité,
beaucoup de dignité

Un cercueil tout simple, gris, entouré de nombreuses gerbes et bouquets de fleurs, sur lesquels on pouvait lire, en une phrase, en quelques mots, tout l’amour que grands et petits, puissants et anonymes vouaient au fondateur du groupe mythique Kassav.

Le RP Silène a fait lire une lettre de Saint Paul aux Corinthiens.

La fille de Jacob Desvarieux s’est avancée jusqu’au micro pour dire leur amour pour un père souvent absent puisqu’en tournée, mais plein d’affection pour ses enfants.

Un cercueil tout simple, la guitare fétiche du musicien de Kassav : une symbolique forte.

Un autre moment émouvant, celui où l’un des fondateurs de Kassav, Pierre-Edouard Décimus, a témoigné, simplement, avec affection tant pour le disparu avec lequel il a connu presqu’un demi-siècle de musique, mais aussi pour les quatre enfants de Jacob Desvarieux qui savent qu’avec Pierre-Edouard, les autres, ceux du groupe, ils sont en famille.

Pierre-Edouard Décimus, co-fondateur de Kassav avec son frère Georges et Jacob Desvarieux, a apporté un témoignage émouvant, celui de la simplicité et du soutien pour la famille.

Trois quarts d’heure pour un office calibré. Ensuite, le cercueil Jacob Desvarieux a été déplacé par quatre porteurs qui, dansant aux sons de la musique composée par le musicien, se sont dirigés vers la voiture dans laquelle ils ont glissé la boite.

Depuis Chauvel jusqu’à Saint-François, le passage du cortège a été à de nombreuses reprises salué par la ferveur des Guadeloupéens massés de part et d’autre d’autre de la route.

A Chauvel, Akiyo était là, avec des centaines d’habitants du quartier, pour crier « Jacob ! Jacob ! » au son des tambours.

André-Jean Vidal

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