Le Parti progressiste martiniquais réagit au décès de l’historien Armand Nicolas.
Membre fondateur du Parti Communiste Martiniquais, Armand Nicolas s’est illustré sur la scène politique, mais aussi comme un des pionniers de l’histoire de la Martinique.
Ancien élève d’Aimé Césaire au lycée Schoelcher, il a commencé à s’intéresser à l’histoire de son pays en faisant ses recherches pour un article dans la revue Tropiques. Il a adhéré au parti communiste après la guerre.
Engagé pour la formation des jeunes
Ardent militant de la cause anticolonialiste et nationaliste, Armand Nicolas a été victime, avec deux autres camarades, Georges Mauvois et Walter Guitteaud de l’ordonnance de 1960 qui leur imposait une mutation de force. Ils ont refusé et de ce fait, ont été révoqués de la fonction publique.
Il n’a cessé d’œuvrer pour la formation des jeunes en étant conseiller régional sous la présidence de Camille Darsières, en charge de l’éducation et comme historien en publiant de nombreux ouvrages sur l’histoire de la Martinique et en particulier sur la révolte des esclaves du 22 mai 1848.
Fidèle à ses convictions
Armand Nicolas est demeuré fidèle à ses convictions et a contribué à l’éveil des consciences martiniquaises.
Nous retiendrons de lui sa fidélité, sa loyauté et son engagement au service du peuple martiniquais. C’est un monument qui s’en va !
Le Parti progressiste martiniquais présente ses sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades.