Hommage à Victor-Schoelcher à Basse-Terre

Brigitte Rodes et l’association des Amis de Victor-Schoelcher, le député abolitionniste, ont rendu hommage, ce mercredi 21 juillet, au cours Nolivos, à Basse-Terre.

Il y a un an, le buste en bronze de Schoelcher avait été volé. Il a été remplacé par une copie en plâtre prêtée par la galerie d’art JP Fronton. Devant un parterre quelque peu clairsemé, Brigitte Rodes, présidente de l’association des Amis de Victor-Schoelcher, après avoir rappelé l’action menée par Victor Schoelcher pour obtenir de l’Assemblée nationale le décret abolissant l’esclavage en 1848, a réaffirmé la nécessité de « ne pas laisser triompher l’ignorance ».

Elle a rappelé l’importance de faire en sorte qu’au même titre que beaucoup d’autres qui ont lutté pour qu’il soit mis fin à l’ignominie de l’esclavage, Schoelcher continue d’occuper la place qui lui revient.

« Rien ne doit être oublié »
Brigitte Rodes et Elie Califer.

Pour étayer ses propos, Brigitte Rodes, fille du bâtonnier Félix Rodes qui avait « arraché » le maintien dans la loi de cette fête du 21 juillet, a donné certains repères historiques et convoqué le souvenir de quelques grands hommes dont les combats forment selon elle un continuum de lutte contre toutes les oppressions.

Brigitte Rodes a évoqué l’arrêté pris le 8 juillet 1914 par le gouverneur Merwart qui décidait que la date du 21 juillet (anniversaire de la naissance de Victor-Schoelcher) serait fêtée dans toute la Guadeloupe, que l’accès aux monuments Schoelcher serait facilité par les autorités, et que les cérémonies et défilés seraient accessibles de droit. « Rien ne doit être oublié, a-t-elle déclaré, et tout est possible lorsque la connaissance triomphe de l’ignorance. »

Après les interventions d’Elie Califer, maire de Saint-Claude, représentant du Conseil départemental, et de Jocelyn Mirre, représentant de la mairie de Basse-Terre, la cérémonie s’est achevée par un traditionnel dépôt de gerbes au pied de la stèle.

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