Hélène Vainqueur-Christophe : avoir de l’eau au robinet

Les députés ont examiné mercredi 20 janvier la proposition de loi réformant la
gouvernance de l’eau en Guadeloupe portée par Justine Bénin, députée de la deuxième circonscription de la Guadeloupe . » Je me réjouis, explique Hélène Vainqueur-Christophe, députée de la quatrième circonscription, que nos
débats aient pu trouver, pour partie, des voies d’amélioration au texte initialement soumis. « 

Prenant la parole au nom du groupe socialiste, ce mercredi, la députée Hélène Vainqueur-Christophe a rappelé l’engagement constant de celui-ci pour alerter le Gouvernement et la majorité sur ce qu’elle a appelé  » le drame de l’eau en Guadeloupe «  mais également pour proposer, notamment lors des textes budgétaires, des voies de sortie à la crise de l’eau qui impacte les Guadeloupéens au quotidien.

« Egoïsmes territoriaux et défausses gouvernementales »

Hélène Vainqueur-Christophe

 » Si je continue de regretter que les égoïsmes territoriaux et les défausses gouvernementales nous conduisent à légiférer sur ce dossier, a-t-elle souligné, j’ai saisi l’opportunité de cette PPL pour m’exprimer clairement sur ce sujet qui pourrit le quotidien de nos concitoyens et menace notre développement. »

Hélène Vainqueur-Christophe rend compte : « Face à un risque de surexploitation injustifiée de la ressource en eau, je suis parvenue à faire adopter un amendement proposant que le futur syndicat veille à assurer diverses missions d’études générales
visant notamment à préserver la ressource en eau et favoriser une gestion durable des milieux aquatiques et à intégrer les politiques d’eau potable et d’assainissement dans les grands enjeux de développement durable du territoire. »

La députée a voté un amendement permettant la mise en place d’une commission de surveillance aux compétences élargies, plus indépendante du comité syndical et composée majoritairement de
représentants des usagers de l’eau ou des socioprofessionnels.

Elle a expliqué : « Puisque, au final, ce sont les Guadeloupéens qui paieront, ce droit de regard et de contrôle sur les actions du syndicat me parait tout à fait légitime. »

« Le Gouvernement doit clarifier ses intentions concernant le SIAEAG »

La députée n’est cependant pas satisfaite : « A l’issue de cet examen en commission, je persiste à dire que cette PPL fait, malgré elle, l’impasse sur de nombreux sujets qui sont pourtant les véritables nœuds du problème. Cette PPL ne traite ainsi
aucunement la question financière – celle des créances, du passif et de l’actif du SIAEAG et des EPCI tels que la CAGSC — ; cette PPL ne règle aucunement la question de l’avenir des personnels des structures en place ; cette PPL prend enfin le soin d’éviter de pointer la nécessité pour l’Etat d’investir
et de prendre sa part aux financements colossaux qui sont devant nous. »


Elle conclut : « En séance publique, je demanderai au Gouvernement de clarifier ses intentions sur le sort réservé au
SIAEAG, à ses salariés et à ses dettes et d’assumer enfin sa mission de solidarité financière.
Malgré les impasses et manquements de ce texte, au-delà des ultimatums imposés aux collectivités par les uns et les affirmations de leadership politique des autres, je n’oublie pas qu’au final la seule chose qui intéresse les Guadeloupéens c’est d’avoir de l’eau au robinet. »

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