Harry Ozier-Lafontaine, nouveau directeur du Parc national de la Guadeloupe

Directeur de recherche de classe exceptionnelle, Harry Ozier-Lafontaine succède à Valérie Séné à la direction du Parc national de la Guadeloupe, à compter du 1er avril.

Nommé, par arrêté ministériel, directeur de l’établissement public du Parc national de la Guadeloupe, Harry Ozier-Lafontaine a été, jusqu’en 2020, président de Centre et délégué régional INRAE Antilles-Guyane, pour le seul Centre INRAE implanté en milieu tropical. En 2021, il a été nommé chargé de mission à l’international auprès de la Direction des relations internationales d’INRAE et de l’Unité mixte Cirad-INRAE d’Appui aux Relations internationales (UMA-RI) pour la zone Grande Caraïbe. Depuis 2020, Harry Ozier-Lafontaine est membre de la commission Recherche de l’Université des Antilles. Auparavant, de 2000 à 2010, Harry Ozier-Lafontaine a été directeur de l’Unité de Recherche agropédoclimatique du Centre INRAE Antilles-Guyane.

Harry Ozier-Lafontaine a fondé, en 2011, le réseau d’agroécologie CAWAI (CAribbean netWork for Agroecology and Innovation) qui regroupait 12 pays de la Caraïbe insulaire et continentale.

Un chercheur très impliqué

Jusqu’en 2023, Harry Ozier-Lafontaine a coordonné le projet CambioNet (Caribbean and Amazonian Bioeconomic Network), financé par le programme INTERREG V, regroupant 10 pays de la Caraïbe/Amazonie et 17 institutions et organisations.

Président de la Caribbean Food Crops Society (CFCS), société savante qui se réunit tous les ans dans un des pays de la Grande Caraïbe, membre de l’Académie d’Agriculture de France (section productions végétales), Harry Ozier-Lafontaine est spécialiste des systèmes de culture tropicaux et plus particulièrement des systèmes multi-espèces (jardin créole, systèmes permaculturaux, agroforestiers et systèmes en polyculture/élevage).

Ses recherches portent sur l’accompagnement des transitions écologique, climatique, alimentaire, les recherches participatives autour des systèmes d’innovation, les politiques publiques, la bioéconomie symbiotique et régénérative au service de la viabilité d’agroécosystèmes tropicaux, dans différentes régions de la Grande Caraïbe et d’Amérique Centrale.

Harry Ozier-Lafontaine a également co-édité l’ouvrage Agroecology and Global Change (éd. Springer, 2014), et le guide normatif AFNOR-SPEC sur l’Économie régénérative (2024). Fervent défenseur de l’agriculture familiale très présente dans la Caraïbe, Harry Ozier-Lafontaine mène une réflexion sur la problématique des agroressources et leur valorisation à travers ce mode d’agriculture.

Harry Ozier-Lafontaine a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 2022.

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