Malgré les bornes de tri sélectif et les déchetteries installées dans les communes, comment expliquer la présence en pleine nature d’ordures ménagères, de batteries, de pneus, de cuisinières, réfrigérateurs, carcasses de voitures ?
En Guadeloupe, mais c’est partout pareil, les autorités ont fait en sorte que les habitants puissent se débarrasser de leurs déchets, communément dénommés ordures ménagères pour être traitées : les EPCI les ramassent, les décharges agréées les enterrent (pour la plupart) ou les trient pour qu’elles soient recyclées.
Il s’agit des déchets verts, des bouteilles plastiques, des bouteilles en verre, des cartons et papiers, des tissus, des piles et batteries, des robots ménagers, ventilateurs, des cuisinières, réfrigérateurs, etc.
Des bornes de tri ont été posées partout dans les communes. Il suffit de déposer dans ces bornes ce qui peut être recyclé indiqué par des couleurs et des panneaux distincts. Et pourtant…, des objets de toutes sortes sont abandonnés en pleine nature, jeter en mer, dans les cours d’eau… Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane.
Magma, entre tension et émotions
Passionné par les volcans, et singulièrement, par la Soufrière, en Guadeloupe, le réalisateur Cyprien Vial, livre un film sensible où il réussit à restituer à l’écran un pan – méconnu – de l’histoire de la Guadeloupe. Partant de l’éruption de la Soufrière, en 1976, de la migration de plusieurs milliers de Guadeloupéens, ironiquement surnommés « Magma », de la Basse-Terre vers la Grande-Terre, de la polémique entre Haroun Tazieff et Claude Allègre, de la délicate gestion de crise…, de l’angoisse, la colère des uns à la suffisance des autres, Cyprien Vial a tissé une histoire contemporaine. Un film engagé qui reflète avec justesse l’âme de la Guadeloupe. Entretien dans L’Hebdo Antilles-Guyane.