L’administration Trump révoque le statut légal de plus d’un demi-million d’Haïtiens, de Cubains, de Nicaraguayens et de Vénézuéliens admis aux États-Unis pendant l’administration Biden dans le cadre d’un programme humanitaire visant à réduire la migration irrégulière en provenance de ces quatre pays.
Un avis devant être publié mardi dans le registre fédéral concernant le programme — connu sous le nom de CHNV pour les initiales des nationalités concernées — indique que « les personnes sous parole qui n’ont aucun fondement légal pour rester aux États-Unis après la fin des programmes de parole CHNV doivent quitter les États-Unis avant la date de fin de leur parole », rapporte le Miami Herald.
L’avis accorde aux personnes qui ne disposent d’aucune autre forme de protection légale en matière d’immigration, comme une demande d’asile en cours, un délai de 30 jours pour quitter les États-Unis. Passé ce délai, l’avis précise que les personnes entrées par le biais de ces programmes humanitaires seront prioritaires pour une expulsion.
L’avis précise également que les autorisations de travail seront révoquées, ce qui signifie que toute personne restant au-delà de la date limite ne pourra plus être légalement employée.
L’avis indique que l’arrivée de plus de 500 000 migrants via le programme humanitaire Parole a imposé un fardeau important sur les services d’immigration et les aéroports, et note que 75 % des personnes ayant utilisé le programme sont arrivées par les aéroports de Floride.
Dans le cadre des processus des programmes humanitaires de l’ère Biden, lancés en janvier 2023, plus de 531 000 personnes sont entrées légalement aux États-Unis en provenance des quatre pays. Pour être admissibles, les individus devaient avoir un sponsor financier aux États-Unis, passer des contrôles de santé et de sécurité, et arriver par un aéroport. Une fois arrivés, ils pouvaient demander un permis de travail pendant la durée de deux ans du programme.
Source : Le Nouvelliste