La ville des Gonaïves a lancé lundi 3 octobre une nouvelle semaine de manifestations contre le Premier ministre Ariel Henry et les membres de son gouvernement. De très tôt, des protestataires ont érigé des barricades enflammées dans diverses artères au centre-ville. Les protestataires, ayant à leur tête Wilfort Ferdinand dit Ti Will, ne jurent que par la démission d’Ariel Henry.
En ce qui concerne la date du 3 octobre marquant la réouverture des classes, toutes les institutions scolaires ont gardé leurs portes fermées dans la cité de l’indépendance. Outre le problème d’insécurité, les actes de pillage qui ont saccagé les écoles congréganistes, la hausse des prix de transport, la rareté du carburant, plusieurs parents affirment aussi ne pas être encore prêts économiquement pour une rentrée scolaire cette année.
Ces mouvements de protestation, en ce début de semaine, ont empêché la libre circulation et la paralysie des activités commerciales. Aux Gonaïves, les activités nocturnes sont quasi mortes depuis le début des mouvements de protestation et plusieurs personnes affirment avoir été victime de braquage au centre-ville ou le blackout bat déjà son plein.
Source : Le Nouvelliste