Mario Antonio Palacios, rappelle le New York Times, « faisait partie des cinq anciens militaires colombiens de l’équipe Delta entrée à l’intérieur de la résidence du président de la République d’Haïti, Jovenel Moïse, selon le rapport d’enquête préliminaire de la police haïtienne. »
« Ancien militaire colombien, Mario Antonio Palacios est l’un des principaux suspects dans l’assassinat de Jovenel Moïse. Il a été arrêté par les agents du FBI lundi soir au Panama », écrit Haïti Press Network.
Mario Antonio Palacios est l’un des grands absents de la traque qui a permis d’interpeller, dans les jours ayant suivi l’atentat contre Jovenel Moïse, 17 ressortissants étrangers mêlés à cette agression. Il a pu gagner l’aéroport et prendre la fuite en Jamaïque.
Il a ensuite fait plusieurs mois de prison en Jamaïque et, explique le New York Times, « lorsque les autorités jamaïcaines l’ont expulsé vers la Colombie, des agents américains l’ont arrêté lors d’une escale au Panama. »
Lundi, dès son arrivée à Miami, il a été inculpé de « conspiration dans le but de commettre un enlèvement ou un meurtre en-dehors des États-Unis »
Désormais, comme l’écrit Haïti Press Network, « les regards sont fixés sur l’État de Floride pour savoir si le Colombien sera extradé en Haïti. »
En Haïti, néanmoins, le dossier d’enquête prend une tournure étrange.
Pourquoi ? « Lundi 3 janvier 2022 devait être la pire journée pour l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse »,estime Le Nouvelliste dans un éditorial.
En effet, quatre policiers écroués dans le cadre de l’enquête ont été mis en liberté provisoire par un magistrat, « sans explication. »