Martine moïse, veuve du président Jovenel Moïse, n’est pas tendre avec les hommes au pouvoir en Haïti. Elle fustige leur attitude au moment où la rue est de plus en plus en colère contre le Premier ministre, Ariel Henry, dont elle réclame la démission.
Il est vrai que, depuis la mort de Jovenel Moïse, assassiné, les gangs font la loi à Port-au-Prince, interdisant aux camions chargés d’hydrocarbures de quitter le terminal pétrolier de Varreux, paralysant l’activité économique et les administrations.
Et Ariel Henry demande l’intervention d’une force armée internationale
Dans un numéro spécial du Moniteur, journal officiel de la République d’Haïti, Ariel Henry, Premier ministre, publie une résolution du conseil des ministres autorisant le Premier ministre à solliciter un support international pour faire face à la crise humanitaire.
On se rendre compte à la lecture du document qu’il s’agit de faire entrer à Haïti, dotée de tous les pouvoirs de police, une force armée internationale… Déjà, des voix s’élèvent pour critiquer cette position dangereuse.