Les principales associations patronales ont fait plus que souscrire à l’appel de l’Église catholique en invitant leurs membres à « observer une journée de fermeture ce jeudi 15 avril, en signe de solidarité » avec les familles et les victimes d’assassinat, d’enlèvement et d’attaque armée. Elles ont dressé un constat, indiqué avoir atteint un «niveau de saturation », poussé dans les cordes les autorités et exigé d’elles des actions.
Constat. « Nous faisons face à une vague de kidnapping et d’insécurité devant laquelle nous sommes impuissants, étant à la merci de bandits sans scrupule qui font la loi et dictent la vie nationale. Personne n’est à l’abri, personne ne bénéficie d’aucune protection des autorités. Où qu’il soit et quoi qu’il fasse, chaque citoyen est une cible », lit-on dans un communiqué rendu public en milieu de journée, mercredi 14 avril, plusieurs heures après la démission du Premier ministre Joseph Jouthe, incapable d’endiguer une nouvelle vague d’insécurité.
Niveau de saturation. Ces associations patronales dont les membres sont rongées par l’impuissance, ont souligné avoir aujourd’hui un « niveau de saturation » face à « l’hécatombe en vie humaine dont les nombreux assassinats, attaques armées et enlèvements de membres de la société civile » perpétrés par « des bandits sans scrupule qui font la loi et dictent la vie nationale ».
« Le secteur privé constate qu’en dépit de tous ses efforts pour continuer à fonctionner, créer des emplois et générer des revenus fiscaux, il est arrivé aujourd’hui à un niveau de saturation sans précédent », lit-on dans le communiqué.
Source : Le Nouvelliste