Après l’assassinat du président Jovenel Moïse, mercredi matin, c’est le temps des explications. Du loins d’un début d’explications.
En effet, après l’assassinat de M. Moïse, deux autorités ont pris la main. D’abord, le Premier ministre en place qui devait céder sa place à un nouveau Premier ministre (déjà nommé, avec mention au JO de la République) le jour même de l’attentat meurtrier. Ensuite, le directeur général de la Police nationale d’Haïti, Léon Charles.
Ces deux autorités ont décidé d’un état d’urgence, pris acte que le pays voisin, la République dominicaine, avait fermé ses frontières. Ils ont envoyé les troupes d’élite de la PNH traquer les auteurs de l’attentat.
Bilan : quatre morts et deux prisonniers. Prisonniers de type latino, que l’on voit saisis par la police, poussés sur le plateau d’un pick-up, entourés de policiers en treillis, casqués, gilets pare-balles et fusil mitrailleur en position de tir. Autour, des gens, la population qui a assisté à l’interpellation, mais qui ne manifeste pas d’hostilité particulière envers les deux hommes.
Le point de la situation :