Après sa participation en mai dernier à la onzième édition de Little Haiti Book Festival à Miami, le journaliste culturel et poète Jean Baptiste Anivince est attendu à la Journée du livre haïtien de New York, les 1er et 2 juillet prochains, aux Etats-Unis.
Après sa participation en mai dernier à la onzième édition de Little Haiti Book Festival à Miami, le journaliste culturel et poète Jean Baptiste Anivince est attendu à la Journée du livre haïtien de New York, les 1er et 2 juillet prochains, aux Etats-Unis. Cette activité annuelle qui célèbre la littérature et la culture haïtiennes se déroulera dans les locaux de « Haitian American United for Progress » (HAUP), sur le thème « Bâtissons une communauté de lecteurs ».
À cette rencontre littéraire et culturelle, initiée par « Haitian American Foundation Educational and Cultural Exchange (HAFECE), le père du « Festival Entènasyonal Literati Kreyòl », l’auteur de « De bò goch », aura à signer ses livres, prendre part à des tables rondes et participer à un souper-causerie dédié aux invités spéciaux venus d’Haïti dont il fait partie.
Collaborateur du quotidien haïtien Le Nouvelliste depuis 2021, co-initiateur de « Sosyete Koukouy Dèlma », membre fondateur de l’Observatoire Patrimoine, animateur de l’émission littéraire « Pawòl kreyòl » sur les ondes de Radio Uni FM, opérateur culturel, fondateur de Tanbou-Literè, Anivince est incontestablement l’un des jeunes les plus dynamiques de sa génération.
En 2018, GRAHN-Monde l’a honoré pour sa jeune production littéraire et son engagement citoyen en faveur des langues et des littératures créoles en lui accordant un prix d’excellence. En 2021, il est sorti lauréat de la prestigieuse distinction « Ten Outstanding Young Persons » de la Jeune Chambre Internationale (JCI) pour la catégorie culturelle. Ce qui fait de lui l’un des dix (10) jeunes les plus remarquables d’Haïti en 2021. Initiateur du Festival Entènasyonal Literati Kreyòl, le tout premier évènement de littératures créoles de la Caraïbe, Jean Baptiste Anivince croit que l’écrivain, dans une société comme la nôtre où des séquelles coloniales restent encore vives et évidentes, doit être forcément plus qu’un écrivain.
Il déclare haut et fort : « L’écrivain, comme le poète, est un éclaireur. Un élément lumineux de ce qu’on appelle « élite » dans un espace social. Comment un écrivain, lui-même aliéné, peut-il être en mesure de combattre l’aliénation tout en restant honnête et loin du piège bien monté de l’hypocrisie ? »
En dehors de l’écriture, il se fixe des défis. Il a choisi des batailles. À présent, son combat met l’accent sur la nécessité et l’urgence d’intégrer un cours de littérature créole à tous les niveaux des classes dites « nouveaux secondaires ».