La grève générale qui a bloqué l’accès du terminal de Varreux où sont stockés environ 70 % des produits pétroliers d’Haïti se poursuit.
Depuis 15 jours, le terminal a été pris d’assaut et contrôlé par le gang armé du G-9. Cette grève a créé une pénurie des carburants disponibles dans le pays, et une autre grève lancée par la population qui se lasse de la situation qui ne revient pas à la normale.
Selon Guito Edouard, le directeur de la Dinepa, le service public national qui distribue de l’eau, le pays se sert des réserves stratégiques qui sont presque épuisées.
La pénurie de carburant impacte le fonctionnement du pays, comme l’a confirmé Gaetan Barreau responsable de Culligan une entreprise de traitement d’eau.
Pas de carburant… pas d’eau
Il affirme que la compagnie ne peut pas poursuivre son travail en raison de la pénurie. Les hôpitaux du pays sont également concernés par le manque de carburants car il permet de fournir de l’énergie aux hôpitaux afin qu’ils puissent fonctionner. Certains hôpitaux sont obligés de réduire leur nombre d’employés et de services en raison de cette pénurie.
Dans une note diffusée aux médias, l’hôpital Bernard Mevs/Project Medishare a demandé à la population et à toute personne capable de fournir du carburant d’aider l’hôpital à se réapprovisionner en diesel.
Selon les médias haïtiens, de nombreuses entreprises ont dû fermer en raison de cette pénurie de carburant. Le chancelier Jean Victor Généus a affirmé qu’il n’y a pas de raison de paniquer, car tout est « globalement » sous contrôle à Haïti.
Sa déclaration prononcée ce lundi 26 septembre, a créé la polémique au sein de la population qui subit la loi des gangs depuis plusieurs mois.
Source : Le Nouvelliste
