Haïti. Ils demandent le départ d’Ariel Henry

Moïse Jean-Charles. @DR

Des milliers de protestataires ont, pacifiquement, manifesté, lundi 22 août au Cap-Haïtien, à l’appel de la plateforme politique Pitit Desalin, contre l’insécurité et la vie chère, mais également contre le Premier ministre Ariel Henry, responsable, selon eux, de tous les maux du pays.

Les manifestants, majoritairement vêtus aux couleurs du parti, noir et rouge, ont parcouru différents quartiers de la cité christophienne avant de se rassembler aux pieds du monument de Vertières où différents intervenants se sont succédés au micro, avant le grand message de circonstance du leader de Pitit Desalin, l’ancien sénateur du Nord, Moïse Jean Charles.

Sur tout le parcours, les manifestants scandaient des propos hostiles au Premier ministre Henry, mais également, aux Américains, véritable cible des manifestants.

« La Russie, viens nous sauver ! »

Aux côtés du bicolore noir et rouge de Pitit Dessalines, les protestataires arboraient les drapeaux russes et chinois pour montrer leur désaccord par rapport à la politique de la république étoilée face à Haïti.

« La Russie, viens nous sauver ! », « Aba Ameriken — Viv Larisi » ou encore « Se Ameriken ki mete Ayiti nan eta sa a », lançaient des protestataires.

Intervenant à l’issue de la manifestation, le leader de Pitit Dessalines menace de fermer les banques commerciales si le taux de change du dollar par rapport à la gourde n’est pas inférieur à 100 gourdes.

Citant les noms des principales institutions bancaires du pays, Moïse Jean Charles rend responsables les banques du pays de la montée vertigineuse du dollar par rapport à la gourde… et l’assistance d’applaudir et de menacer : « Nap boule yo! » à chaque nom de banque cité.

Source : Le Nouvelliste

Lien : https://lenouvelliste.com/article/237716/moise-jean-charles-menace-les-banques-et-demande-le-depart-dariel-henry

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