La Journée mondiale de l’environnement a été initiée par l’Organisation des Nations unies en 1972, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm. Depuis trop longtemps, nous exploitons et détruisons les écosystèmes de notre planète.
La perte d’écosystèmes prive le monde de puits de carbone, comme les forêts et les tourbières, à un moment où l’humanité peut le moins se le permettre. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté pendant trois années consécutives et la planète est en passe de subir un changement climatique potentiellement catastrophique.
L’émergence de la COVID-19 a également montré à quel point les conséquences de la perte d’écosystèmes peuvent être désastreuses. Cette année les nations unies ont pour thème pour cette journée mondiale de l’environnement : restauration des éco-systèmes ensemble.
Pourquoi ce thème ?
Voilà la réponse donnée par les nations unies : la restauration des écosystèmes consiste à prévenir, à stopper et à inverser ces dommages – pour passer de l’exploitation de la nature à sa guérison. Cette Journée mondiale de l’environnement donnera le coup d’envoi de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, une mission mondiale visant à faire revivre des milliards d’hectares, des forêts aux terres agricoles, du sommet des montagnes aux profondeurs de la mer.
Ce n’est qu’avec des écosystèmes sains que nous pourrons améliorer les moyens de subsistance des populations, lutter contre le changement climatique et stopper l’effondrement de la biodiversité.
Où sommes-nous en Haïti ?
L’environnement d’Haïti est affecté par des défis complexes, qui incluent la déforestation, la pollution atmosphérique et les cours d’eau pollués. L’agroforesterie et les cuisinières ont, tous les deux, pour but de réduire la déforestation. Les problèmes environnementaux en Haïti deviennent de plus en plus menaçants. Si pour certains cette situation est prioritaire, pour d’autres c’est juste un problème comme un autre.
Notons que L’État haïtien est loin d’être prêt à faire face aux changements climatiques compte tenu de la complexité des problèmes liés à son environnement.
Déjà des solutions sont déjà proposées :
. Encadrer les paysans agissant sur les bassins versants;
. Freiner le phénomène de l’exode rural;
. Appliquer et faire appliquer la loi contre tout agent pollueur de l’environnement;
. Mettre en œuvre des programmes de formation dans les écoles, les universités, dans les stations de radio afin de sensibiliser le public en particulier les jeunes et les enfants sur la gestion et la protection de l’environnement.
. Développer d’autres sources d’énergies alternatives pour la cuisine.
Source Impulsewebmedias