Haïti condamné par les États-Unis

En Haïti, les gangs font la loi. Les Etats-Unis s’en sont émus qui ont des intérêts dans ce pays caribéen.

A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département américain du Trésor cible les auteurs de graves violations des droits de l’homme dans plusieurs pays de l’hémisphère occidental, du Moyen-Orient et d’Eurasie.

Les actions d’aujourd’hui sont prises en vertu du décret 13818, qui s’appuie sur la loi Global Magnitsky Human Rights Accountability Act et la met en œuvre, et qui cible les auteurs de graves violations des droits de l’homme et de corruption.

« Alors que nous reconnaissons la Journée internationale des droits de l’homme, les États-Unis se tiennent aux côtés des civils innocents du monde entier qui ont été victimes de la violence et de l’oppression », a déclaré le secrétaire adjoint Justin G. Muzinich. «Les États-Unis se félicitent également de la capacité croissante de nos partenaires à se joindre à nous pour cibler les violations des droits de l’homme. Au cours des derniers mois, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont chacun adopté de nouvelles autorités de sanctions, créant ainsi un cadre mondial puissant pour cibler les violations des droits de l’homme. »

De graves violations en Haïti

La violence généralisée et la criminalité croissante des gangs armés en Haïti sont renforcées par un système judiciaire qui ne poursuit pas les responsables d’attaques contre les civils. Ces gangs, avec le soutien de certains politiciens haïtiens, répriment l’opposition politique dans les quartiers de Port-au-Prince connus pour leur participation à des manifestations antigouvernementales, souligne le Bureau de Contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor.

En échange de l’exécution d’attaques destinées à créer de l’instabilité et à faire taire les demandes de la population de Port-au-Prince pour de meilleures conditions de vie, les gangs reçoivent de l’argent, une protection politique et suffisamment d’armes à feu pour être, semble-t-il, mieux armés que la Police nationale haïtienne (PNH). Lors de l’attaque de La Saline en novembre 2018, au moins 71 personnes ont été tuées, plus de 400 maisons ont été détruites et au moins sept femmes ont été violées par des gangs armés.

Les gangs ont enlevé les victimes, y compris les enfants, de leurs maisons pour les exécuter et les ont ensuite traînés dans les rues où leurs corps ont été brûlés, démembrés et donnés en pâture aux animaux.

Source : Juno7

Lien : https://www.juno7.ht/les-etats-unis-sanctionnent-les-auteurs-de-graves/

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