Haïti. Commémoration du 218e anniversaire du Bicolore sur fond de Crise

Depuis l’arrivée du président Jovenel Moïse au pouvoir en 2017, toutes les dates historiques ont été commémorées dans un climat de manifestation populaire anti-gouvernementale.

Cette année encore, le 218e anniversaire de la Création du drapeau Bicolore lors du Congrès Historique de l’Union des Noirs et des Mulâtres pour la cause commune de l’indépendance d’Haïti, a été commémoré.

218 ans plus tard, le pays continue de s’engluer dans un ensemble de crises globales et profondes. Crise économique, crise sociale, crise culturelle et surtout, une crise politique chronique insoluble. Personne n’a su profiter de ces dates charnières pour encourager une démarche de solidarité fraternelle et de réconciliation nationale.

Se rencontrer autour d’une table de concertation pour conférer sur un projet de société serait nécessaire si l’on rêve d’une nouvelle indépendance. Définir un plan de développement de durable, sur la base d’un Pacte de gouvernabilité fait partie des éléments fondamentaux si l’on veut mettre fin à ces crises politiques qui ne cessent de gangrener le pays.

Haïti, jadis la plus riche des colonies françaises du Nouveau monde du XVIIIe siècle, est actuellement le plus appauvri de l’hémisphère. Les manifestations de rues sont des formes d’expressions démocratiques qui en disent long. Elles traduisent le mécontentement des masses populaires contre la mauvaise gouvernance.

C’est aussi l’occasion de dénoncer l’ingérence de la Communauté Internationale, la Corruption, l’insécurité et le kidnapping qui détruisent l’économie du pays tout en hypothéquant le bien-être de la population.

Autrefois, la Fête du drapeau était célébrée à travers des parades dans toutes les grandes villes du Pays. Port-au-Prince, Arcahaie surnommée à juste titre la Cité du Drapeau, étaient particulièrement animées. Voilà que, depuis 2018, le président s’est vu contraint d’aller au Musée du Panthéon National (MUPANAH), juste à côté du palais national.

Là, il dépose des gerbes de fleurs et c’est tout du côté du pouvoir exécutif. C’est vrai, dans certaines villes de province, telle Léogane, des écoles organisent des petites fêtes en prélude. Le jour J, des organisations culturelles, religieuses et des écoles paradent dans les rues. 

Source : Impulsewebmedias

Lien : https://impulsewebmedias.com/haiti-commemoration-du-218eme-du-bicolore-sur-fond-de-crise/

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