L’hôpital universitaire La Paix, l’un des rares hôpitaux publics en activité dans la région métropolitaine, est très sollicité depuis le début de la crise.
L’hôpital universitaire La Paix, l’un des rares hôpitaux publics en activité dans la région métropolitaine, est très sollicité depuis le début de la crise. Selon des statistiques fournies par sa direction générale au journal, du 29 février au 9 avril, 194 blessés par balles ont été admis à cet hôpital. Six de ces patients sont décédés, a précisé le docteur Dr Paul Junior Fontilus. « Avec l’HUEH, nous sommes les deux hôpitaux universitaires dans la région métropolitaine. Le dysfonctionnement de l’UEH nous tue. Nous sommes très sollicité en ce moment », a décrit Dr Paul Junior Fontilus, responsable de l’hôpital La Paix.
Dans la foulée, le Dr Fontilus a évoqué les défis confrontés par l’hôpital pour offrir des soins aux patients dans le contexte de la crise humanitaire qui secoue la capitale. « Nous avons des difficultés pour trouver le carburant et l’oxygène pour administrer des soins à nos malades. Certains partenaires nous viennent en aide pour nous aider à garder le cap mais je ne sais pas pour combien de temps encore », s’est il alarmé.
Le Dr Fontus tire la sonnette d’alarme concernant une pénurie de pochettes de sang au niveau de l’hôpital alors que de nombreux blessés par balles y sont admis. « C’est un souci majeur. C’est difficile pour nous de soigner les blessures par balles. Il est plus facile d’obtenir de l’aide pour le carburant ou les médicaments. S’agissant des produits sanguins, la réalité est plus complexe. Il faut des donneurs et il faut traiter le sang fourni par les donneurs. C’est compliqué en ce moment », a fait remarquer Dr Paul Junior Fontilus.
Source : Le Nouvelliste