Habitat. L’ANRU en visite en Guadeloupe

Nouveaux logements et quartiers à réinventer étaient au programme de la première journée de visite sur le terrain de Benoît Zeller, directeur opérationnel de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

Avec les équipes de la SIG, de la DEAL, de la ville de Pointe-à-Pitre, et de Cap Excellence, Benoît Zeller, directeur opérationnel de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), a débuté sa visite de terrain en Guadeloupe, ce lundi 4 mars.

« Nous faisons régulièrement des passages sur les sites en renouvellement urbain pour faire le point avec l’ensemble des acteurs, pour voir l’avancée des travaux… C’est l’occasion de voir où en sont les chantiers, indique Benoît Zeller, de l’ANRU. Le programme national de renouvellement urbain comprend 450 sites pour l’ensemble de la France et en Outre-mer. En Guadeloupe, il y a des opérations neuves qui aboutissent, notamment à Baie-Mahault, il y a des démolitions prévues à Pointe-à-Pitre… Nous sommes là pour identifier les difficultés rencontrées et voir éventuellement quels leviers actionner. »

Bergevin, un quartier à reconstruire

La délégation de l’ANRU a pu apprécier, sur le terrain, deux sites aux antipodes. D’une part, le site de la future résidence SIG à La Jaille (Baie-Mahault) qui apporte une réponse qualitative à la demande de logements à loyers modérés sur le territoire, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Et, d’autre part, les immeubles du quartier de Bergevin (Pointe-à-Pitre), désormais propriété de la SIG, et qui font l’objet d’un ambition programme de relogement-démolition-reconstruction.

« Le projet au quartier de Bergevin consiste à démolir une partie des immeubles pour reconstruire d’autres espaces plus aérés », précise Olivier Bajard, directeur général de la SIG. Le relogement des locataires est en cours… « À ce jour, 20 % des logements sont vides à Bergevin, et 48 % des familles ont reçu une proposition de relogement dans un endroit qui leur sied, poursuit Olivier Bajard. Le processus est assez long : l’objectif, c’est de construire ce relogement avec les habitants et pas de l’imposer. Or, quand on a vécu toute sa vie dans un quartier, on n’a pas forcément envie d’en partir. Nous collaborons avec des travailleurs sociaux pour accompagner les locataires, mais aussi les collectivités, l’ANRU pour minorer les loyers. »

En visite en Guadeloupe jusqu’à mercredi, la délégation de l’ANRU rejoindra ensuite la Martinique pour d’autres chantiers.

Cécilia Larney

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