Habitat indigne. Guadeloupe : le comité de pilotage était réuni au MACTe

Chantal Mattiussi, directrice du Pôle national de lutte contre l’habitat indigne.

Avec près de 30 000 logements indignes répertoriés en Guadeloupe, la lutte contre l’habitat indigne est une préoccupation majeure.

Les différents acteurs (Etat, collectivités, association des maires…) réunis au sein du comité de pilotage du Pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne ont clôturé, ce lundi 6 mars, au MACTe (Pointe-à-Pitre) leur cycle de formation sur les nouvelles évolutions réglementaires, le champ de compétences de chacun…

Ce premier comité de pilotage élargi du Pôle Départemental de Lutte contre l’Habitat Indigne (PDLHI ) s’est déroulé en présence de Chantal Mattiussi, directrice du Pôle national de lutte contre l’habitat indigne. L’occasion de remobiliser l’ensemble des acteurs du territoire.

« Désormais, il s’agit de structurer cette relance du Pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne, annonce Chantal Mattiussi, directrice du Pôle national de lutte contre l’habitat indigne, mais aussi de formaliser le protocole d’accord entre les partenaires puisque chacun a un rôle à jouer pour être plus efficace. »

A l’issue de ce premier comité élargi, une véritable stratégie de traitement de l’habitat indigne en Guadeloupe reste encore à déterminer.

Cécilia Larney

Pour aller plus loin…

Pierre-Antoine Morand, directeur adjoint de la DEAL Guadeloupe.

« Il est important de partager avec l’ensemble des partenaires et particulièrement les collectivités sur la compétence de chacun en matière d’habitat indigne, d’autant qu’il y a eu un transfert à l’échelon intercommunal de certaines compétences, notamment les risques pour les immeubles collectifs », rappelle Pierre-Antoine Morand, directeur adjoint de la DEAL Guadeloupe.

Les limites des dispositifs actuels pour la résorption de l’habitat insalubre ont également été soulignés. « Aujourd’hui, concrètement, les dispositifs opérationnels ne nous permettent pas de financer des logements en dehors des périmètres d’intervention, poursuit Pierre-Antoine Morand. Nous aurons besoin de l’appui des parlementaires pour porter cette demande auprès du gouvernement et créer un dispositif permettant d’offrir des solutions de relogement aux ménages qui sont dans des secteurs exposés. »

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