Le travail de conceptualisation de la danse gwoka effectué par Léna Blou, Docteure en anthropologie de la danse, est une source d’inspiration pour une étudiante du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Aux côtés des étudiants ingénieurs de l’INSA Lyon en immersion en Guadeloupe pendant une semaine à Lafabri’k de Léna Blou, Faustine Aziyadé, étudiante au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en écriture du mouvement (notation Laban).
« Léna Blou a réalisé un important travail de conceptualisation du gwoka en développant une nouvelle technique à partir de la danse gwoka, rappelle Faustine Aziyadé, étudiante. A partir du glossaire de pas qu’elle a établi, l’idée c’est d’ajouter une partition Laban pour rendre son travail encore plus dense. »
« Ce séjour en Guadeloupe a été très fort. »
Pour étayer son étude du gwoka, Faustine Aziyadé sera amenée à revoir Léna Blou. En attendant, l’étudiante n’a pas quitté la Guadeloupe les mains vides. Sa rencontre avec la culture gwoka et deux de ses fervents ambassadeurs, Jacqueline Cachemire-Thôle et Yves Thôle n’a pas été vaine : l’étudiante a fait l’acquisition d’un ka.
« Ce séjour en Guadeloupe a été très fort, raconte Faustine. Il fallait que je voie la danse gwoka dans son environnement, que je rencontre Léna Blou, chez elle, en Guadeloupe ! Quand on commence un travail de notation, il faut connaître le contexte avant d’écrire des portées. Dans le travail de notation, on a besoin d’un instrument pour reconvoquer les sensations : le ka sera très utile ! »
Le gwoka fait des émules bien au-delà de la Guadeloupe : l’enthousiasme de Faustine en est une nouvelle illustration !
Cécilia Larney