En Guyane, les personnes exposées au virus Monkeypox ou aux personnes à risque peuvent recevoir deux doses du vaccin Imvanex. Un traitement est également disponible.
Les premiers décès liés au virus Monkeypox ont été enregistrés en Espagne et au Brésil, ainsi qu’en Afrique où le virus est endémique.
Deux personnes ont reçu une dose de vaccin contre la variole du singe, ces derniers jours, au centre hospitalier de Cayenne. La première, suite à une exposition au virus. La seconde personne vaccinée, faisant partie des personnes à risque, a reçu sa première dose la semaine dernière, en préexposition. D’autres personnes ont pris rendez-vous cette semaine pour une vaccination préventive. La Guyane compte une soixantaine de flacons mono-doses.
La vaccination, pour qui ?
La vaccination post-exposition est proposée aux personnes contacts à risque identifiées par les Agences Régionales de Santé dans le cadre des investigations réalisées autour des cas probables et confirmés de Monkeypox (et en lien avec les équipes d’hygiène et de santé au travail, pour les personnes contacts à risque en milieu de soins).
La vaccination préventive comprend deux doses à 28 jours d’intervalle du vaccin Imvanex. Les personnes ayant bénéficié d’une vaccination antivariolique de première génération avant 1980 peuvent ne recevoir qu’une seule dose.
La vaccination préexposition est recommandée :
- aux personnes ayant des relations sexuelles avec des hommes et des relations sexuelles multiples
- aux personnes en situation de prostitution
- aux professionnels des lieux de consommation sexuelle
Plus généralement, la vaccination est recommandée à toute personne « fréquentant ou ayant l’intention de fréquenter un lieu de convivialité sexuelle ».
« En cas de test positif, indique l’Assurance maladie, l’isolement de la personne malade pour une durée de trois semaines à partir de la date de début des symptômes et jusqu’à la guérison totale des lésions de la peau, l’application des gestes barrières et le traitement pour soulager les symptômes sont indispensables. » Pour les cas graves et les personnes à risque, un traitement est disponible. Il est décidé avec l’aide d’un médecin infectiologue.
L’antiviral Tecovirimat, traitement de première intention, est disponible en Guyane depuis la semaine dernière. Le territoire dispose, pour l’heure, de quoi prendre en charge cinq patients.
Où se faire vacciner ?
En Guyane, la vaccination préventive est possible au centre hospitalier de Cayenne (CHC) et dans des centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS), ainsi que dans d’autres centres éligibles tels les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd), uniquement sur rendez-vous :
- Centre hospitalier de Cayenne : 0594 39 51 00
- Cegidd CPS Cayenne : 0594 28 36 13
- Cegidd CPS Kourou : 0594 32 05 56
- Cegidd CPS Saint-Laurent du Maroni : 0594 27 98 11
- Cegidd du Chog : 0594 34 89 03