Que s’est-il passé à Montsinéry-Tonnegrande, en Guyane ? Dimanche 31 octobre, une fête sauvage pour Halloween a dégénéré, à Kalani-Beauséjour, un quartier interlope, une fusillade a éclaté. Bilan : panique des 300 invités et un blessé.
La commune de Montsinéry-Tonnegrande est en zone orange et placée en couvre-feu, mais l’habitude, encouragée par les réseaux sociaux, d’enfreindre la loi (et d’en être fier), a poussé quelques trois cents personnes qui, nuitamment, se sont rendues sur un lieu de bamboche pour y faire la fête.
Le SMEG a dénoncé
cette soirée privée
La soirée privée qui a dégénéré en panique a été dénoncée par le Syndicat professionnel des Métiers de l’Évènementiel en Guyane (SMEG).
Dans un communiqué, celui-ci dénonce « la prolifération des soirées illicites, qui marque le signe d’un ras-le bol populaire de citoyens en recherche d’exutoires. »
Pour rappel, le SMEG a reporté son Festival Carnaval covid saison prévu le 10 novembre en toute illégalité, préférant privilégier la concertation après une rencontre vendredi avec le préfet qui a écouté leurs doléance et leur a rappelé la loi et l’exemple à montrer.
Le SMEG, d’ailleurs, à l’issue de cette réunion s’est dit sensible « à la proposition des services de l’Etat d’accompagner cet événement qui représente l’opportunité d’en faire un événement test, avant l’ouverture de la saison carnavalesque en janvier 2022. »
Le préfet a réagi
sur Twitter
« Le préfet Thierry Queffelec condamne fermement les actes de violence qui se sont produits hier à Montsinéry-Tonnegrande. Une enquête sera menée pour éclaircir les faits et déterminer les responsables.
L’enquête permettra aussi d’identifier les organisateurs et participants à cette soirée qui, comme toutes les soirées sauvages, met en danger la vie de tous les Guyanais. »