Guyane. Une équipe de soins primaires à Saint-Laurent du Maroni

Deux ans après l’Equipe de soins primaires de Mont-Lucas, Saint-Laurent du Maroni dispose d’une équipe de soins, dans la zone des Sables blancs.

Le Dr Philippe Kugler, José Manantsara, docteur en pharmacie, Christelle dos Ramos, Roland Doxaint, Romuald Ayina Akilotan et Bintou Ouattara, infirmiers, en sont les premiers membres. Après avoir effectué son internat en Guyane, des missions en Centres départementaux de prévention Santé (CDPS), puis des remplacements à Saint-Laurent du Maroni, le Dr Kugler a repris les locaux du Dr Patrick Mulhausen, qui jouxte la pharmacie de José Manantsara.

Le projet de santé de l’Equipe de soins primaires compte plusieurs axes :

L’équipe de soins de Saint-Laurent du Maroni.
  • La vaccination afin d’absorber la forte demande de mise à jour des calendriers vaccinaux lors des échéances de dépôt des dossiers scolaires
  • Le diabète afin de simplifier les échanges, les prises de décision, le partage d’expérience et les formations des professionnels, notamment en faisant appel au réseau Diam et à l’application Globule
  • La prévention et le dépistage des Infections sexuellement transmissibles (IST), notamment en raison de l’épidémie de syphilis congénitale sévissant dans l’Ouest
  • Les avis spécialisés afin d’améliorer l’accès dans « des délais raisonnables », via notamment la plateforme Comudoc
  • La gale à travers la recherche de financement pour distribuer gratuitement des produits acaricides en pharmacie et des jetons d’accès aux laveries automatiques.

« L’intégration d’un infirmier du dispositif Asalée est un objectif prioritaire à moyen terme afin de développer des actions d’éducation thérapeutique », précisent les membres de l’équipe.

Les Equipes de soins primaires sont un mode d’organisation coordonnée, conçu par des professionnels de santé. Elles fédèrent plusieurs professionnels de santé assurant des soins de premier recours, dont au moins un médecin généraliste, qui souhaitent améliorer les parcours de santé de leurs patients. Leur projet s’organise autour de leur patientèle, ce qui les distingue des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), dont le projet s’articule autour de la population présente sur leur territoire d’action.

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