Guyane. Santé : des bourses pour les postdoctorants

Pour financer la recherche scientifique en santé en Guyane, l’ARS et l’Université de Guyane ont établi une convention pour la création de bourses postdoctorales.

La création du centre hospitalier universitaire (CHU) de Guyane en 2025 permettra d’intensifier la recherche sur le territoire. Prochainement, l’unité mixte de recherche (UMR) en Santé des populations en Amazonie, de l’Inserm, fédérera l’ensemble des projets de recherche en santé en Guyane.

Bien que reconnue par ses pairs sur des problématiques prioritaires de santé tropicale et santé globale, le financement de la recherche scientifique en santé en Guyane est rendu complexe par certaines spécificités liées au territoire : importance des maladies tropicales négligées, nécessité de résultats préliminaires avant le dépôt de candidature sur des appels d’offres complexes, concurrences des équipes de l’Hexagone, calendrier des appels à projets peu compatible avec les exigences du soin dans les hôpitaux du territoire qui accaparent les hospitalo-universitaires.

Cinq bourses postdoctorales par an

Laurent Linguet, président de l’Université de Guyane, et Dimitri Grygowski, directeur de l’ARS.

Pour y remédier, Dimitri Grygowski, directeur général de l’Agence Régionale de Santé, et Laurent Linguet, président de l’Université de Guyane, ont établi une convention pour la création de bourses postdoctorales.

Ces bourses s’adressent à des chercheurs de toute discipline, présents sur le territoire ou souhaitant s’y installer, dont les travaux portent sur des enjeux de santé prioritaires pour la Guyane.

L’Agence régionale de santé financera au moins cinq bourses postdoctorales par an, au cours des trois prochaines années, à hauteur de 500 000 euros par an.

Les candidats retenus bénéficieront d’un contrat à durée déterminée avec l’Université de Guyane et seront affectés à l’une de ses unités de recherche.

Les thématiques prioritaires

  • Santé et écologie de la santé en milieu tropical
  • Pathologies infectieuses et tropicales, notamment le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que la résistance aux antimicrobiens et les maladies vectorielles, One Health
  • Pathologies chroniques en Amazonie (cardiologie et pathologies neurovasculaires, santé mentale, facteurs de risque, HTA, diabète, obésité, cancers…)
  • Santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant
  • Culture, société et santé (Inégalités sociales de santé, médiation en santé, soins primaires, représentations de la santé, comportements de santé, pharmacopée traditionnelle)
  • Réduction des inégalités de santé.

Renseignements et dépôt de candidatures : recherche@univ-guyane.fr

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