Guyane. Rage : un cas confirmé suite au décès d’orpailleurs illégaux

L’un des trois orpailleurs, en provenance de Maripasoula, décédés à l’hôpital de Cayenne était porteur du virus de la rage.

Entre le 17 février et le 1er mars, trois personnes en provenance du site d’orpaillage d’Eau claire ont été admises en réanimation à l’hôpital de Cayenne et sont décédées environ 10 jours après leur admission. Les derniers résultats des analyses biologiques ont révélé la présence du virus de la rage sur les prélèvements d’un patient. Les analyses sont en cours pour les deux autres patients. Une analyse des risques a été lancée par l’Agence régionale de santé de Guyane, en lien avec le ministère de la Santé et le centre de traitement antirabique (CTAR), pour les professionnels potentiellement exposés.

La préfecture de Guyane annonce qu’une mission d’évaluation sanitaire est programmée sur le site d’Eau claire (Maripasoula). Tout en rappelant la rareté de la transmission interhumaine de la rage, le CTAR procède actuellement au traçage des contacts et à l’évaluation individuelle du risque d’exposition des professionnels soignants ou de laboratoires concernés par cette alerte.

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