Dans les prochains mois, les Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) de Maripasoula, Grand-Santi et Saint-Georges compteront 6 à 8 lits d’hospitalisation.
Les effectifs seront doublés avec notamment la présence d’un urgentiste 24/24.
Les trois centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) de Maripasoula, Grand-Santi et Saint-Georges représentent 80 % des 180 000 consultations et des 3 100 « mises en observation » que réalisent les 17 CDPS du territoire chaque année.
Rendre les centres
délocalisés plus efficients
Bientôt, ils seront transformés en hôpitaux de proximité.
Lits d’hospitalisation, pharmacie hospitalière, urgentiste, imagerie médicale et biologie seront disponibles prochainement dans les Centres délocalisés de prévention et de soins, imagerie médicale et biologie seront possibles prochainement.
« Les médecins des CDPS réaliseront les travaux d’imagerie, indique Amandine Papin, directrice générale adjointe du centre hospitalier de Cayenne (CHC). Les images seront transmises au centre hospitalier de Cayenne et un radiologue sera chargé d’interpréter les images en temps réel. Ce qui évitera des transferts vers Cayenne uniquement pour un examen de radiologie. »
Reconstruction et extension
à Saint-Georges et Saint-Laurent
Si les structures modulaires sont privilégiées pour accueillir ces nouvelles activités dans un premier temps, l’hôpital de Cayenne prévoit la reconstruction du centre de Saint-Georges et l’extension de ceux du Maroni.
« La transformation des trois établissements est envisagée en deux phases, précise Amandine Papin, directrice générale adjointe du centre hospitalier de Cayenne (CHC) et directrice déléguée des CDPS. Une première sera possible en huit mois avec la montée en gamme de l’offre de soins et une seconde, à l’échelle des prochaines années pour augmenter les capacités d’accueil. »
Un suivi par l’Agence
Régionale de Santé
Les six à huit lits de ces hôpitaux de proximité devraient permettre de réaliser 30 % des hospitalisations qui ont lieu, pour l’instant, sur le littoral. Les patients originaires de Maripasoula en génèrent environ 2 000 par an, ceux de Grand-Santi plus de 1 500, ceux de Saint-Georges environ 1 300.
« Les bébés partiront toujours à Cayenne
et Saint-Laurent du Maroni »
Une fois ouverts, les hôpitaux de proximité seront suivis par l’Agence Régionale de Santé de Guyane, pour analyser l’évolution de leur activité hospitalière et anticiper les éventuelles augmentations de capacité et les recrutements de personnel.
L’hospitalisation de médecine inclura les enfants de 5 à 15 ans. « Les bébés partiront toujours à Cayenne et Saint-Laurent du Maroni », précise également Amandine Papin.
L’hôpital de Cayenne anticipe 4 millions d’euros d’investissements entre 2023 et 2025, « avec une partie importante sur les travaux pour mettre les chambres aux standards hospitaliers, agrandir les espaces et créer une zone pédiatrique. »
