Parmi les 238 brigades de gendarmerie nationale qui verront un renforcement de leurs moyens, la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin n’ont pas été oubliées.
L’annonce a été faite par Emmanuel Macron, ce lundi 2 octobre : 238 brigades de gendarmerie nationale bénéficieront de moyens supplémentaires.
« Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans nos territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. »
Fixes ou mobiles, ces nouvelles brigades proposeront aux habitants des services publics tels que l’accueil du public, des victimes, la prise de plainte et elles renforceront la présence des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire.
Roura, Montsinéry-Tonnégrande, Saint-Laurent du Maroni, Saint-Georges de l’Oyapock
En Guyane, quatre nouvelles brigades viendront renforcer les 16 brigades de gendarmerie déjà existantes dans le département. « Expression du souhait du Président de la République de travailler à l’échelle de chaque territoire, à la demande du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chaque préfet a conduit entre septembre 2022 et avril 2023 une concertation avec les élus de son territoire, en particulier avec les maires. »
À la suite de ce processus de concertation locale inédit, après présentation au Président de la République, deux brigades fixes seront déployées à Roura et à Montsinéry-Tonnégrande et deux brigades fluviales mobiles à Saint-Laurent du Maroni et à Saint-Georges de l’Oyapock.