Guyane. Qualité de l’eau : études en cours à Rémire-Montjoly, excellente qualité à Sinnamary

Tant pour les piscines publiques que sur les sites naturels, l’Agence Régionale de Santé a contrôlé la qualité de l’eau.

Il y a un an, les baignades étaient « formellement interdites plages de Gosselin et de Bourda, dans la commune de Rémire-Montjoly », par arrêté préfectoral. Cette décision faisait suite à cinq années consécutives de résultats insuffisants pour ces lieux de baignade. Depuis, la mairie de Rémire-Montjoly a missionné un bureau d’études pour déterminer les sources de contamination de l’eau. Les travaux sont toujours en cours. Des études similaires sont menées à Kourou.

Les résultats permettront d’établir un « profil de baignade ». Ce document identifie les sources de pollution susceptibles d’avoir un impact sur la qualité des eaux de baignade et d’affecter la santé des baigneurs. Dans le cas où un risque de pollution est identifié, il définit les mesures de gestion à mettre en œuvre pour protéger la population et éliminer les sources de pollution.

Qualité suffisante à la plage Louis-Caristan

À Cayenne, plus aucun prélèvement n’est réalisé sur les plages, la mairie ayant pris un arrêté d’interdiction définitive de la baignade depuis plusieurs années. Dans l’Île-de-Cayenne, il ne reste donc qu’une plage dont la qualité des eaux est suffisante pour être ouverte à la baignade : la plage Louis-Caristan, à Rémire-Montjoly.

Ailleurs en Guyane, seule la crique Canceler, à Sinnamary, bénéficie d’une eau de baignade d’excellente qualité.

À Awala-Yalimapo, la qualité des eaux de la plage des Hattes est insuffisante, tout comme le site de la crique Morpio à Iracoubo. Les autres communes ne déclarent pas de lieux de baignade.

Les bonnes pratiques à la piscine

Il est utile de rappeler les gestes à adopter pour garder l’eau des piscines propre :

  • ne pas arriver à la piscine avec son maillot de bain, mais l’enfiler au vestiaire
  • passer aux toilettes
  • se savonner sous la douche
  • passer les deux pieds dans le pédiluve
  • mettre son bonnet de bain
  • ne pas se rendre à la piscine lorsque l’on est malade !

En 2023, l’ARS a effectué 199 prélèvements dans 29 établissements et sur 43 bassins par les agents du services Santé Environnement de l’ARS.

Il s’agit des bassins du centre nautique de Cayenne, de piscines de clubs comme les Pacoussines, à Rémire-Montjoly, des piscines d’hôtels comme les deux bassins de l’Ariatel, à Kourou, ou des piscines de structures comme la CAS EDF, à Cayenne. Les résultats sont disponibles sur le site de l’ARS (cliquer sur le lien).

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