Vendredi 31 janvier a été conduite simultanément sur les deux berges de l’Oyapock, une opération miroir mobilisant la police fédérale brésilienne et les unités du commandement d ela gendarmerie en Guyane française.
Cette opération constitue la concrétisation de l’arrangement technique signé entre la France et le Brésil, il y a seulement 15 jours.
Sous les ordres du commandant de compagnie de Matoury, le chef d’escadron Valentin Bouquin, trente militaires de la gendarmerie ont été engagés du côté français sur la commune de Saint-Georges de l’Oyapock.
Du côté brésilien, ce sont 20. policiers fédéraux et policiers routiers fédéraux qui ont participé à cette opération inédite sur Vila Vitoria et ses environs.
L’ensemble de cette opération était coordonnée par le centre de coopération policière de Saint-Georges de l’Oyapock avec pour mission principale de retransmettre en direct tous les renseignements opérationnels des deux côtés de la frontière !
Et les résultats obtenus ont été à la hauteur de cette première.
. 230 Personnes contrôlées
. 105 Véhicules contrôlés
. 20 Pirogues contrôlées
. 3 personnes inscrites au fichier des personnes recherchées ont été interpellées dont une en situation irrégulière en France et particulièrement recherchée par les autorités brésiliennes pour de très nombreux méfaits.
« Expulsée dès le lendemain, après la mise en œuvre d’une OQTF, cette personne a été accueillie avec grand plaisir par nos homologues de la police fédérale sur le pont enjambant l’Oyapock », a commenté la gendarmerie.
Par ailleurs 5 autres infractions ont été relevées dont :
. 2 conduites sous stupéfiants
. 1 alcoolémie délictuelle
. 1 défaut de permis de conduire
. 1 défaut d’assurance
Enfin, 13 étrangers en situation irrégulière ont été contrôlés.
Du côté brésilien, les homologues de la police fédérale ont également contrôlé et interpellé 10 personnes recherchées au Brésil.
« Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître ! Cette opération miroir sera désormais reconduite très régulièrement afin que notre frontière ne soit plus jamais considérée par les délinquants de nos deux pays comme une zone refuge ! », a souligné la gendarmerie.