Guyane. Politique : Jean-François Carenco revient le 17 janvier

Le ministre délégué chargé des Outre-mer retourne en Guyane le 17 janvier afin de poursuivre le traitement des dossiers majeurs aux côtés des services de l’État.

Quelques semaines après son premier déplacement en Guyane, le ministre délégué chargé des Outre-mer Jean-François Carenco se rend à nouveau à Cayenne. Ce déplacement pendant lequel il a été dans nombre de communes et rencontré presque tous les maires, traduit la volonté forte du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, dit une communication officielle « d’avancer considérablement sur les préoccupations des Guyanaises et Guyanais. »

Foncier, évolutions institutionnelles, et problématiques énergétiques seront au cœur de ce nouveau déplacement. Des réponses et des décisions concrètes sont attendues après les rendez-vous pris début décembre. Le ministre tient fortement à un accompagnement volontaire sur chacun des dossiers du territoire.

Depuis son arrivée au ministère, aux côtés du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, Jean-François Carenco a suivi « des méthodes pragmatiques, de concertation et de dialogue. »

Elles ont permis de nombreuses avancées pour la Guyane, comme :

  • L’accompagnement financier de l’État à la Collectivité Territoriale de Guyane à hauteur de 40 millions d’euros : la CTG, en accord avec la trajectoire financière et les engagements de gestion contractualisés avec l’État dans le cadre de l’accord structurel a bénéficié d’une subvention de 40 M€ en 2022 pour l’aider à dégager des marges pour investir. Cette subvention est reconduite en 2023 des lors que la CTG continue à tenir sa trajectoire financière et ses engagements de gestion.
  • Le contrat de convergence et de transformation de la Guyane, qui est arrivé à échéance fin 2022, va être prolongé par avenant d’un an. Cette mesure permettra une meilleure concertation pour préparer le prochain contrat 2024-2027. En 2023, l’État prévoit 54 M€ d’autorisations d’engagement dans cet avenant pour financer les investissements nécessaires au territoire, définis avec les collectivités.
  • La recapitalisation de l’Établissement Public Foncier et d’Aménagement de la Guyane à hauteur de 26 millions d’euros, ce qui représente un soutien considérable pour accélérer la production des logements (publics et privés). En complément, d’autres aspects ont été revus comme la fluidification de l’instruction réglementaire des dossiers et l’adaptation des normes. Sur ces dernières les travaux sont en cours : les premiers résultats devraient être rendus à l’horizon du premier semestre 2023.
  • Un engagement a été concrétisé pour sortir dans les plus bref délais une révision simplifiée de la programmation pluriannuelle de l’énergie afin d’intégrer les besoins urgents de sécurisation énergétique. L’État, les élus locaux, EDF, sous l’égide du ministère de l’Intérieur et des outre-mer sont tombés d’accord pour l’adoption rapide de ce texte qui sera le socle sur lequel des projets pourront être développés afin d’éviter les coupures ou les « black-out » à répétition sur le territoire. 
  • Le budget adopté pour la mission « Outre-mer » dans le cadre du projet de loi de finances 2023 frôle pour la première fois les 3 milliards d’euros. Ce projet de loi de finances, marque un engagement fort du Gouvernement pour soutenir et accompagner les dossiers majeurs des territoires et notamment La Guyane.
  • Des efforts significatifs de l’État sont également menés face à l’inflation : La Guyane est le territoire où l’inflation est la plus faible grâce à l’action coordonnée de tous.
  • L’action menée a permis d’étaler et de limiter les hausses de carburant et des mesures structurels sont à l’étude pour la Guyane.
  • La hausse du montant des loyers est plafonnée à 2,5% en Outre-mer, contre 3,5% en Hexagone.
  • En 2023, seuls les colis d’une valeur supérieure à 400€ seront taxés (205€ auparavant) ;
  • La PARS (Prestation Accueil Restauration Scolaire) a été revalorisée pour que les enfants bénéficient d’une restauration de qualité, les subventions allouées par l’État aux collectivités ont été augmentées en Guyane.
  • Enfin, l’augmentation de 8 millions d’euros des moyens de LADOM permettra une prise en charge jusqu’à la moitié du prix du billet d’avion des bénéficiaires d’une aide à la continuité territoriale.
  • En matière éducative en 2023, l’effort est maximum, outre les moyens conséquents du ministère de l’Éducation Nationale, le ministre chargé des outre-mer prévoit 65 millions d’euros pour la construction et l’équipement des établissements scolaires en Guyane.
  • La culture est aussi une préoccupation majeure du ministre chargé des outre-mer, récemment le ministre a relancé le dossier du centre culturel qui verra le jour à l’ancien hôpital Jean-Martial à Cayenne, celui de l’ancien hôpital de Saint-Laurent-du-Maroni a également évolué sur le point du foncier et le musée de la transportation fait l’objet de toutes les attentions.
  • Le dossier de la rétrocession du foncier prévu dans les accords de Guyane signés en 2017 connait depuis 3 mois une accélération forte sur l’impulsion des élus et du ministre délégué.
  • Enfin, la Guyane est un territoire clé pour l’écologie française. Face aux attaques perpétuées par les orpailleurs illégaux contre sa biodiversité, 110 gendarmes et 500 militaires sont mobilisés en forêt équatoriale.Le préjudice ainsi porté à l’adversaire s’élève en 2022 à 35,7 millions d’euros (+ 4% par rapport à l’année 2021) concernant les saisies de matériels et la neutralisation des chantiers illicites. Les forces harpie, dont le ministre salue leur investissement sans relâche, ont démantelé 6 236 constructions sommaires illicites (+2,5% /2021) situées dans le domaine privé forestier de l’État, ainsi 149 galeries (+8% /2021) destinés à l’extraction primaire. La baisse est notable dans le Parc Amazonien de Guyane où les agents comptent 95 chantiers au lieu de 148 un an auparavant, dans la Réserve naturelle des Nouragues où tous les chantiers illégaux ont été neutralisés ainsi que sur le Maroni, où les barges ont été mises à l’arrêt grâce à la coopération avec le Suriname.

« Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et le ministre délégué sont à l’œuvre et n’auront de cesse de poursuivre leur engagement pour le développement économique de la Guyane, avec pour seule boussole la création de valeur en Outre-mer et l’avenir durable du territoire. Bien évidemment toutes ces actions sont menées en étroite concertation avec la CTG et les élus », conclut le communiqué.

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