L’opération Maine 2 fait suite à la première opération Maine ayant eu lieu du 23 octobre au 6 novembre 2023.
Cette opération visait à traiter simultanément deux sites d’orpaillage actifs : la Crique Nationale, affluent du fleuve Kourou, et la Crique Bagot, affluent du fleuve La Comté.
Après une baisse d’activité au premier semestre 2023, une augmentation du nombre de chantiers a été observée à partir de juillet 2023.
L’opération « Maine », fin 2023, a porté un coup aux orpailleurs clandestins. Les patrouilles de gendarmes et des militaires des Forces Armées en Guyane (FAG) ont harcelé les garimpeiros en saisissant et détruisant systématiquement leurs matériels et installations.
Sur la crique Nationale, du 23 février au 18 mars 2024, dans le cadre de Maine 2, les patrouilles ont permis de saisir ou détruire :
✔ 38 campements
✔ 9 curotels
✔19 chantiers alluvionnaires
✔ 21 zones de stockage logistique
✔17 moteurs
✔320 m de tuyaux
✔6 tables de levée
✔Près de 5000 litres de carburant
✔ 4 lances monitor
✔ 5 corps de pompe,
✔260 carbets
✔ 1850 kg de nourriture,
✔ 8 pirogues
✔ 2 moteurs hors bord (dont un 85 cv),
✔23 téléphones portables
✔1 téléphone satellitaire,
✔12 grammes d’or.
Sur la crique de Bagot, le niveau d’activité est nettement inférieur à celui de Nationale. En effet, la plupart des garimpeiros ont quitté la zone depuis l’intensification des opérations.
Du 1er au 18 mars 2024, les patrouilles appuyées par la Sécurité civile, ont saisi ou détruit 2 curotels, 7 campements, 7 chantiers et 8 caches.
Les bilans opérationnels portent notamment sur :
✔ 6 moteurs
✔ 2 concasseurs
✔ 1 puits
✔ 400 m de tuyaux
✔ 2 tables de levée
✔ Près de 2000 litres de carburant
✔ 8 lances monitor
✔ 2 corps de pompe
✔ 122 carbets
✔ 43 kg de nourriture
✔ 4 pirogues
✔ 1 moteur hors bord.
✔ 1 téléphone portable,
✔ 49,6 grammes d’or.
Ces destructions, depuis le début de l’opération Maine et la diminution du nombre de curotels, témoignent d’nue nette avancée dans la lutte contre l’orpaillage illégal qui permet à des clandestins de faire sortir de Guyane, illégalement, chaque année, 10 tonnes d’or.
