Il y a 1 600 salariés au Centre National des Etudes Spatiales (CNES) basés à Kourou (Guyane française).
La plupart de ces salariés sont inquiets car leur pouvoir d’achat, qui a baissé en 2021 pourrait baisser encore plus en 2022.
Pourquoi ? Parce que la plupart d’entre eux sont liés par un contrat d’objectif et de performance passé entre le CNES et les industriels privés.
Chaque fois que le CNES perd des contrats privés, les risques de baisses de salaires ou de licenciements des salariés dont on n’a plus besoin sont grands.
La guerre Russie-Ukraine a entraîné, de la part de deux parties, Russie et France, une rupture du contrat qui faisait que la Russie exploitait le pas de tir de Kourou pour ses envois de fusées Soyouz dans l’espace.
Tous ceux qui travaillent avec les Russes (qui ont pris le chemin du retour vers la Rodina (la mère patrie) il y a un mois) risquent d’être licenciés, ce qui fait de 300 à 600 emplois de moins.
De même cette année pourrait bien se révéler encore plus difficile au regard des difficultés d’acheminement des satellites en Guyane.
Le vol inaugural d’Ariane 6 n’interviendrait, selon les dernières informations, qu’en 2023.