Le Sénat vient de désigner les 23 membres qui prendront part à la Commission d’enquête sur l’impact du narco-trafic en France et les mesures à prendre pour y remédier.
La sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth a été nommée membre de cette Commission d’enquête qui entamera très vite ses travaux afin de trouver les solutions pour mieux lutter contre le trafic de stupéfiants.
Depuis son élection au Sénat, elle n’a cessé d’évoquer cette problématique afin de sensibiliser ses collègues.
Marie-Laure Phinéra-Horth est ravie de cette désignation : « Dès mon arrivée au Sénat, j’ai voulu poursuivre le travail entamé par le sénateur Antoine Karam. Nous devons tout mettre en œuvre pour préserver notre jeunesse et leur offrir d’autres perspectives. La Guyane doit cesser d’être une plaque tournante dans le trafic de cocaïne. J’entends profiter de cet espace de travail pour faire émerger de nouvelles solutions ».
Pour information, la Commission d’enquête est l’un des principaux instruments à la disposition des sénateurs pour recueillir des informations et contrôler l’action du gouvernement. Elle intervient en réponse à des faits ou des situations particulièrement sensibles et qui justifient une évaluation approfondie du Parlement.
La Commission d’enquête dispose de pouvoirs de contrôle et d’investigation plus étendus qu’une simple mission d’information.
A titre d’exemple, la personne qui refuse de comparaître, de prêter serment ou de communiquer les documents demandés, est passable de deux ans d’emprisonnement et une amende de 7 500 euros. Depuis 1998, il y a eu 40 Commissions d’enquête au Sénat parmi lesquelles celles sur l’affaire Benalla ou la Covid-19.