Au cours des derniers mois, les efforts conjoints des services de l’État ont permis des avancées significatives dans la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, annonce la préfecture.
Que s’est-il passé ? Entre le 23 février et le 21 mars 2024, plusieurs opérations ciblées menées sous l’autorité du préfet de la Guyane ont mobilisé d’importants moyens humains et matériels.
Les opérations « Maine 2 », « Aneto » et « Chindits », menées respectivement sur les sites de la crique Nationale/Bagot à Kourou, du secteur d’Eau Claire à Maripasoula et sur la piste Yaya à Apatou, ont mobilisé au total 280 militaires par jour. Les résultats obtenus démontrent l’efficacité d’une stratégie collective qui conduit au démantèlement de sites illégaux, visant à mettre fin aux activités nuisibles pour l’environnement, ainsi qu’à des saisies importantes d’équipements et de matériel utilisés pour l’orpaillage, affaiblissant ainsi la capacité d’action des « garimpeiros ».
Le bilan des opérations inclut la neutralisation de 82 campements, 11 curotels, 46 chantiers primaires et alluvionnaires, 3 sites logistiques et 41 caches. Les résultats préliminaires comprennent également la saisie et la destruction de 59 carbets, 34 moteurs, 29 tables de levée, 15 groupes électrogènes, 11 500 litres de carburant, 5 corps de pompe, 15 quads, 1,1 kg de mercure et plus de 5 tonnes de matériel divers.
La valeur des avoirs criminels saisis ou détruits au cours de ces trois opérations s’élève à 3,4 millions d’euros.
Ces résultats sont le fruit d’une mobilisation sans relâche de toutes les forces engagées dans la lutte contre l’exploitation aurifère illégale.
« L’État, dit le préfet, réitère son engagement ferme à protéger l’environnement de la Guyane et à garantir la sécurité et le bienêtre de la population locale. Les opérations se poursuivront avec détermination afin de lutter contre ce fléau. »
