Guyane. Le vivaneau devient trop cher !

Entre 900 et 1 700 tonnes de vivaneau rouge sont pêchées chaque année en Guyane par des ligneurs vénézuéliens sous contrat avec l’Union européenne. Malheureusement, le prix à la vente de ce poisson a atteint de tels niveaux que le consommateur s’est lassé. Or, la pêche est le troisième secteur économique du territoire.

En Guyane française , le vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) est capturé par 3 flottilles, les ligneurs vénézuéliens, les caseyeurs antillais et les chalutiers crevettiers guyanais. Les crevettiers pêchent, de manière accessoire, environ un million de juvéniles qui se prennent dans les filets et sont rejetés à la mer.

Pour les ligneurs vénézuéliens, qui pêchent 1200 tonnes, les individus de petite taille sont devenus prépondérants dans leurs captures. Ainsi dans la gamme de taille 20-30cm (125-425 grammes), on est passé, entre 1990 et 1998, de 37 000 poissons débarqués (6% de la capture) à 616 500 poissons (56% de la capture). La taille moyenne du vivaneau rouge débarqué est passée de 45 à 35 cm et son poids moyen de 1600 grammes à 700 grammes.

Pour les caseyeurs, leurs débarquements sont composés en nombre, pour moitié, de vivaneaux tête ronde (Rhomboplites aurorubens). Les caseyeurs rentabilisent leurs captures accessoires de mérous sur le marché antillais, alors que les ligneurs les rapatrient vers le Venezuela.

Le prix de vente de ces vivaneaux, entre 14 et 18 euros, rebute les acheteurs potentiels qui se tournent vers d’autres poissons moins chers.

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