L’attaque d’une pirogue par des hommes lourdement armés, mercredi, sur le fleuve Maroni appelle la mise en place de mesures de sécurité.
L’agression survenue sur le fleuve Maroni entre Grand-Santi et Saint-Laurent du Maroni a suscité une vive émotion, particulièrement au sein de la communauté éducative du Maroni. Plusieurs élèves et membres du personnel comptaient parmi la vingtaine de passagers de la pirogue braquée par des malfaiteurs armés.
En attendant les résultats de l’enquête confiée à la gendarmerie de Saint-Laurent du Maroni, Antoine Poussier, préfet de Guyane, prend des mesures immédiates. Avec le concours des forces armées, la gendarmerie nationale, la police nationale, les douanes assurent la sécurité de la navigation sur le fleuve Maroni.
De son côté, le recteur de l’académie de Guyane, Philippe Dulbecco, annonce la mise en place d’une cellule d’écoute à partir du lundi 13 mai, ainsi que la suspension des « sorties non essentielles ».