En Guyane où le taux de vaccination est particulièrement faible il semble difficile de faire droit aux tenants du carnaval. Pourtant, ce carnaval original — les Touloulous sont uniques — ne doit pas mourir.
C’est le message porté par l’Observatoire Régional du Carnaval Guyanais qui a tenu des premières assises, en fin de semaine.
Comment, en période de pandémie galopante, maintenir cette tradition du carnaval guyanais ?
Monique Blérald, présidente de l’Observatoire Régional du Carnaval guyanais, a rassemblé des président (e)s de groupes carnavalesques,des sociologues, des personnes qui participent au carnaval et se sont faites remarquer par leur entrain, leur assiduité, leur imagination. Il faut que tout ce petit monde se mobilise pour que vive le carnaval guyanais.
Monique Blérard milite, pour sa part, afin que cette tradition originale soit reconnue dans le patrimoine des traditions culturelles françaises. Le but final étant d’obtenir ensuite l’immortalisation de ce patrimoine par son inscription au patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco.